Le décès de Monseigneur Gaillot, à 87 ans est tout un symbole: il était la caricature d’une génération qui crut révolutionner l’Eglise, et dont le pape François est le porte-parole parvenu au sommet de la hiérarchie épiscopale. Or cette génération est aujourd’hui paniquée: le succès de la messe traditionnelle dans les jeunes générations. Comme dans la sphère séculière, le “nouveau monde” est depuis longtemps un très vieux monde. Et le vrai nouveau monde passe par un retour aux sources.
Qui se souvient de Monseigneur Gaillot? La Croix le qualifie d’“évêque rebelle“. Alors qu’il n’y eut rien de plus conformiste que cet homme-là. Devenu évêque d’Evreux en 1982, il fut réassigné au diocèse “in partibus” de Partenia par le pape Jean-Paul II. Gaillot fut la coqueluche des médias: il dénonçait la ringardise du Pape en matière de morale sexuelle.
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Plus le monde change de manière apparemment désordonnée et incontrôlable par la population plus le besoin de se trouver des références inspirantes se fait ressentir. C’est ce que semble offrir les traditions religieuses multiseculaires. Dans l’Eglise du pape François pourtant vieillissante, on parle plus des besoins d’être aux petits soins pour les pauvres et la planète que de la vie de Jésus et des messages qu’il a tenté de délivrer. Messages souvent mal traduits et mal interprétés y compris chez les tradis.