On apprend, sans réelle surprise, que le quotidien subventionné Le Monde s’est adonné à cet exercice qu’on aurait préféré voir pratiqué par Bruno « dilaté comme jamais » Le Maire : l’autocensure.
Dans l’Eure, la semaine dernière, un septuagénaire se retrouvait au poste pour avoir placé devant sa propre maison une pancarte blasphématoire à l’encontre du Prince-président : le message affiché contenait ce verbe que le mari de Brigitte a lui-même employé à propos des sans-dents qui osaient refuser (comme Macron lui-même – à en croire Jean Lassalle) de se laisser piquer.
Pendant que le Palais Bourbon rejetait une demande de débat sur la dissolution de la BRAV-M, en l’espace de quelques heures, le titre d’un article du Monde sur les manifestations du 1er Mai est passé de « Face à la contestation sociale, l’escalade sécuritaire d’Emmanuel Macron » à « Contestation sociale : police et préfets en première ligne ».
Quelle mouche a bien pu piquer MM. Louis Dreyfus – président du directoire du groupe Le Monde et young leader de la French-American Foundation à ses heures perdues – et Xavier Niel pour qu’ils tolèrent un tel affront à l’intégrité journalistique ?
Lire entre les lignes de la Macronie
A l’époque du premier Great Reset russe (aussi connu sous le nom de « révolution bolchévique »), la Pravda devait faire vérifier ses publications avant impression, afin de purger, le cas échéant, tout factieux responsable de déviationnisme.
A l’ère de la 4e Révolution Industrielle (®Klaus Schwab), on peut fonctionner en flux tendus : l’autocensure a lieu sous nos yeux, sur le modèle du fact-checking – lui aussi basé sur la réplique de la femme infidèle surprise par son mari dans la vieille blague roumaine : « Et maintenant, qui vas-tu croire ? Tes yeux, ou ce que je te dis ? »
Autrice de l’article du Monde, Ivanne Trippenbach, après avoir passé une bonne partie de sa carrière de journaliste à enquêter sur l’extrême-droite, pensait peut-être avoir donné suffisamment de gages pour pouvoir se permettre une petite sortie blasphématoire. Elle avait d’ailleurs déjà osé pointer du doigt la pacification des Gilets Jaunes à grand coup de LBD.
Il semble donc qu’il existe encore – même en-dehors du Courrier des Stratèges – des journalistes dotés d’une vague déontologie. Simplement, pour déchiffrer leurs messages, il faudra désormais apprendre à lire entre les lignes – comme dans tout bon système soviétique.
En lire plus sur ce sujet dans la partie ‘abonnés’ du Courrier.
J’ai la rate qui se dilate 2.0
Bizarre. Quelle mouche vous a piqué ? Cet article me semble presqu’aussi compréhensible que la plupart de ceux du journal Le Monde. J’espère que vous n’avez pas trop souffert en écrivant ces quelques lignes.
Non, moi ça va très bien, merci!
Continuez à commenter, on a jamais assez de traffic sur un site!
Comme visiblement vous avez pas mal de loisirs, autant les mettre à profit.
Mr Modeste schwartz, plus je lis vos articles plus je comprends la maxime ” ce qui se conçoit bien s’énonce clairement” hors vos articles sont, nul doute, réservés à des lecteurs déjà informés du sujet que vous pensez communiquer ……mais du chinois casse tête pour les autres…..
Lisez jusqu’au bout, svp.:
“En lire plus sur ce sujet dans la partie ‘abonnés’ du Courrier.”
En cliquant sur cette phrase, un lien s’ouvre. C’est magique.
“Bonjour Mr Dreyfus, c’est le président de la République. C’est quoi ce torchon que vous avez laissé publier ? Vous avez deux minutes pour le remplacer ou je fais sucrer les subventions à votre journal. Bonne journée.”