À l’approche de la commémoration du « Jour de la Victoire » le 9 mai prochain, il est intéressant de faire un point sur la perception par la Russie et par la Chine de ce que représente la « Seconde guerre mondiale ». Les pertes de l’Union soviétique pendant ce conflit – toutes causes confondues – ont été estimées à environ 27 millions de morts civils et militaires, dont 14 millions pour les soldats de l’Armée rouge. Concernant la Chine, près de 14 millions de Chinois sont morts pendant les huit ans du conflit qui ont opposé leur pays au Japon (1937-1945). À titre de comparaison, les pertes humaines américaines furent moins importantes que celles d’autres pays belligérants : 292.000 morts dans les combats de la Seconde Guerre mondiale (Europe et Asie), plus 114 000 pour d’autres causes, soit à peine 406.000 morts. Pour les Britanniques, l’on dénombre officiellement 300.000 soldats, 35 000 marins et 60 000 civils – à quoi s’ajoutent les 109 000 combattants de l’Empire tués sur tous les fronts. L’écart est donc saisissant et explique bien des divergences aujourd’hui… Daria Matyashova dans Ia-Centr.ru nous explique les ressentis chinois et russes.
Cet article publié en russe par le site ia-centr.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
La Chine et la Russie gardent la mémoire commune de la Grande Guerre patriotique. Une vision commune du passé contribue au rapprochement des deux États. Dans le même temps, Pékin donne une signification supplémentaire aux événements historiques de la Seconde Guerre mondiale. Alexei Maslov – directeur par intérim de l’Institut de l’Extrême-Orient de l’Académie des sciences de Russie – évoque cette question avec Ia-centr.ru.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.