Mal du siècle, l’autisme, devenu projet politique, a désormais même une allégorie officielle : le mari de Brigitte, flanqué de l’acolyte Borne, défilant, au milieu de quelques flics, sur des Champs Elysées déserts.
Dans une France terminale, une population déboussolée (« tous piqués, tous protégés ») fait face à une élite qui lui ressemble en pire. Les uns espèrent sans trop le dire, les autres prétendent sans trop y croire que taper sur des casseroles serait une forme de violence politique (commentaire de Carlos le Chacal : LOL MDR).
Et – sur le modèle du rhume19 – à force d’en parler sans arrêt, ça finit par exister : habitée par la paranoïa des lâches, la Macronie prend plus de précautions sur son passage qu’un De Gaulle sur qui, à l’époque, l’OAS défouraillait vraiment.
Du coup, les cérémonies régaliennes du mari de Brigitte finissent par ressembler à l’amour dans la définition qu’en donnait J. Lacan : « un chèque sans provision signé à quelqu’un qui n’a pas besoin d’argent ». Euro-mondialiste jusqu’à la moelle, Macron, en pleine institutionnalisation de l’euro-révisionnisme, va commémorer la victoire sur le fascisme de tous ceux (patriotes français, soviétiques etc.) que sa presse subventionnée taxe aujourd’hui… de fascisme. On aimerait pouvoir dire qu’il fait « des efforts pour la galerie » – sauf qu’il n’y a plus de galerie : pour cause de phobie des casserolades, la nation n’est désormais plus invitée… aux fêtes nationales.
Jour de la Victoire, ou Funérailles continentales ?
Les utopistes des années 1960 expliquaient, en toussant de leur joint, que « la révolution ne sera pas télévisée ». La révolution permanente du crypto-trotskyste Macron, elle, non seulement l’est, mais on peut même dire qu’elle est exclusivement télévisée, étant donné qu’il devient peu à peu impossible d’y assister en live – que ce soit en raison des pandémies imaginaires, de la climarnaque ou (dernier avatar de cette série baroque) du terrorisme des ustensiles de cuisine.
Dans cette Russie où, par chez nous, tous les incurables de l’étatisme vont situer la vraie vie qui est toujours ailleurs, en pleine décovidisation du récit dans tout le reste du monde (y compris en Chine !), des marches du « Bataillon immortel » (les patriotes russes brandissant des portraits de leurs ancêtres morts au front) ont d’ailleurs aussi été annulées pour cause de risque pandémique. Les Russes manqueraient-ils de casseroles ?
Il y a tout dans votre image de présentation tirée de l’écran LCI.
Le vide sidéral de cette mauvaise farce couronnée de notre sainte dévotion à l’Ukraine.
Que des militaires, pas de peuple, le phantasme ultime de ces tarés de mondialistes…
Le peuple se fout du 9 mai, ne pensant qu’au pont. Une minorité de râleurs clique.
Ou quand la trouille l’envahit. Ça n’est plus Jupiter, c’est Phobos. Je l’ai toujours pensé d’ailleurs, car mettre le mot guerre à toutes les sauces sans savoir ce que c’est vraiment était prémonitoire.
c’est moi oul les policiens à droite et gauche tournenet le dos ?
Gambetta disait: « Ma politique, c’est le suffrage universel. » Cela signifiait que le projet républicain ne consistait pour les représentants du peuple souverain qu’à retranscrire en actes politiques concrets les aspirations profondes de la population. Il s’ensuit que le premier devoir, en effet ingrat, de tout acteur politique est de s’enquérir de ces aspirations avant même de pouvoir leur donner un résultat dans la réalité.
Mieux comprendre le projet républicain en trois citations et une déclaration, c’est ici:
https://alpinismesansguide.blogspot.com/2023/05/le-projet-republicain-en-3-citations-et.html?m=1