Dans la foulée de la vidéo que j’avais réalisée sur la loi de 1973, il m’a semblé important de rappeler un point général essentiel. Si beaucoup préconisent encore aujourd’hui l’emprunt public à 0% auprès des banques centrales, ils oublient de dire les effets pervers de cette stratégie économique : l’argent facile de l’Etat, tout fraîchement imprimé de la planche à billets, nourrit l’inflation. Martelons-le : regretter l’appauvrissement général de la population par l’inflation et plaider en faveur de dépenses publiques toujours plus importantes est totalement incohérent. Entre la dette pléthorique à 0% et la stabilité des prix, il faut choisir.
Vouloir que l’Etat dépense toujours plus et espérer une amélioration du niveau de vie est tout simplement incohérent. Le déficit public est la source d’un appauvrissement général par une dépréciation de la valeur de la monnaie et une augmentation des prix.
Idéalement, la France devrait se réinscrire dans la moyenne européenne : des prélèvements obligatoires autour de 40% du PIB, et des dépenses à l’équilibre, soit une baisse d’environ 300 milliards des dépenses publiques.
Si l’état utilise l’argent facile pour faire n’importe quoi (pas perdu pour tout le monde…), on obtient effectivement de l’inflation et un appauvrissement de la population. Par contre si l’état utilise l’argent facile pour développer les infrastructures du pays qui sont à la base de l’économie réelle (énergie, transports, éducation, recherche…), les conditions de vie de la population ne vont elles pas s’améliorer au final?
Entre l’argent “facile” d’un système financier privé extérieur au pays, et l’argent facile d’une banque nationale, la différence c’est le contrôle. La liberté de faire les investissements nécessaires dans les infrastructures, sans se voir dicter sa politique par ceux qui contrôlent le système financier indépendamment des populations.
La nature humaine étant ce qu’elle est (et celle des politiciens, qui ne sont pas forcément des humains), l’argent “facile” est nécessairement mal utilisé.
La différence c’est le contrôle mais c’est aussi l’usure qui dans le cas de la Banque de France d’avant 1973 n’existait pas. L’usure c’est ajouter de la dette à la dette. Pour ce qui est de la BCE elle n’a pas le droit de prêter directement aux États, c’est explicitement spécifié dans le TFUE.
Pour le reste je suis d’accord, il faut investir et réduire autant que faire se peut les dépenses de fonctionnement.
Vous avez absolument raison, F Asselineau rappelle d’ ailleurs dans une conf. que Bercy a reçu pour consigne de laisser filer l’ endettement en présentant des budgets en déficits chroniques, et que ceux-ci seraient validés..
Ça fait du bien de voir un peuple qui se réinforme et qui souhaite retrouver sa souveraineté.
Dit en passant celle-ci est gravée dans le marbre de nos textes fondateurs les plus sacrés: le président de la République est le garant de l’indépendance nationale (art. 5 de la Constitution du 04 octobre 1958).
Aujourd’hui nous n’avons ni dette pléthorique à 0 % ni stabilité des prix, nous avons de la dette colossale malgré un coût de l’argent élevé voire très élevée.
La loi du 03 janvier 1973 pas plus que l’article 123 du TFUE qui est son prolongement n’empêchent l’État macronie de se livrer à la dette à outrance.
La dette associée à l’usure c’est la moyen mafieux d’asservir le peuple et d’enrichir les privés qui ont prêté et c’est exactement ce que fait Macron et sa bande d’escrocs, je pèse mes mots.
Il n’existe pas de solution pérenne pour la France autre que retrouver sa souveraineté, limiter la dépense publique “de fonctionnement” et relancer l’investissement qui comme tout bon investissement doit être assorti d’un retour sur investissement aussi élevé que faire se peut.
La stabilité des prix reviendra grâce à la souveraineté, car de facto nous cesserons également des politiques débiles qui consistent à sanctionner un pays qui ne nous a pas agressé et qui a toujours respecté ses contrats de fourniture d’hydrocarbures à vas coût.
Entièrement d’accord. Merci d’avoir complété mon commentaire.
y’a un moyen très simple de ne pas faire trop faire de budgets en déséquilibre c’est de ne financer que ce qui nous sert à quelque chose.
Mais on finance même ce qui est nuisible à notre économie.
Payer pour les délocalisations en europe de l’est de notre industrie en “finançant la croissance” via bruxelles,
payer pour des routes en croatie pour que les boomers allemands ayant déserté l’espagne circulent à vélo.
Le plan de relance européen, la france touchera 38 milliards mais pas pour faire ce qu’elle veut, et elle en remboursera près de 100 si on intégre la hausse de taux.
Les divers comités théodule pour recaser les copains et copines (le fonds marianne fait l’objet d’investigations)
les millions de cartes vitales fantôme, l’évasion fiscale des milliardaires,
les rapports de la cour des comptes aussi donnent matière à colère sur le déficit vu ce qui est financé.
Ce ne sont que de menus exemples illustrant d’où vient le problème, je laisse à chacun le soin définir ce qui est de trop comme dépense.
Vous publiez la coûteuse et stupide transition énergétique
Je souscris aux commentaires pertinents ci-dessus. En effet en France on n’a pas de pétrôle mais on a des idiots, ou plutôt une majorité de dirigeants corrompus au milieu d’une population en majorité ignorante ou indifférente (ce qui est incompatible avec l’appelation démocratie dans le sens plein du terme), qui ont laissé l’excellence industrielle et production s’expatrier. Et pour cela, nous savons que les fondements de l’économie de production sont l’énergie et le monétaire et antérieurement un état certainement pas contaminé de façon exogène et/ou endogène. Pour le monétaire cela n’a jamais été le cas (nous ignorons toujours le fondement réel des banques centrales) et pour l’énergie, en Europe et particulièrement en France, on s’engage allègrement et religieusement vers son éradication souveraine. En substitution une inflation monétaire, fiscale législative et bureaucratique ainsi que l’inflation de blabla mensonger. Un libre échange mondial avec des disparités fiscales, salariales, législatives, sociales, sociétales, énergétiques, libre circulation des capitaux et un taux de change flottant est simplement la destruction de la démocratie occidentale par la dette et le conte de fées pour enfants d’une mondialisation heureuse et une UE de la paix et de la prospérité qui cache le sabotage pour l’objectif totalitaire au son du violon et de la flûte. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre et pour les éléments décisifs, publics ou privés, par la cupidité et/ou l’orgueil ou autres.
Et c’est toujours par des guerres saintes, des crises financières, bancaires, économiques, sanitaires, climatiques, sociétales etc… que l’hégémonie dollarienne subit une transmutation vers une inconnue mondiale mutante entre fonction monétaire et technologique.
Un pays n’a pas à être endetté par la planche à billet d’un autre pays ou entité extérieure d’une part et éviter la dette de façon optimale (balance excédentaire, bonne gestion) ou alors seulement par des créanciers citoyens riches ou pauvres (dans la mesure de leur moyen) et en dernier ressort par la création monétaire mais uniquement pour l’investissement de contre-parties (monétaires) futures et dans le contrôle (cela est nécessaire parfois, personne n’est parfait) d’un état ( également inévitable) réellement démocratique. Ce dernier terme, il me semble, est peut-être un outil pour sortir l’humain de sa bestialité, même si certains l’instrumentalisent pour l’inverse. Nous avons la liberté pour y réfléchir, du moins pour l’instant.
Je rajoute à mon commentaire que l’emprunt à 0% voire négatif a surtout profité au capitalisme de connivence symbiosé à l’état de copinage et vis et versa tandis que les autres subiront l’inflation, l’effet Cantillon, les taux élevés et les impôts et taxes.
Aprés tout est question de nuance, complexité, proximité du robinet monétaire, position inter-dimensionnelle et temporalité.
Liberté, égalité, fraternité.
De retour quelques heures après, je viens de visionner la vidéo (n’ayant pas pu le faire antérieurement à cause d’un problème technique de son et manque de temps), je suis entièrement d’accord avec ses propos. En effet la dette et lesgabegies étatiques sont des pièges pour nous orienter vers un système totalitaire, par l’affaiblissement économique, la paupérisation publique et privée et le covid ainsi qu’auparavant la crise des subprimes, ont été des instruments de cette manipulation, ainsi que les idéologies gauchistes démagogiques de la carotte et de l’épouvantail.