Jamais à court de mauvaises nouvelles, CNEWS, en ce dimanche pluvieux, m’apprend qu’Eric Ciotti et son moignon de parti (dit « LR ») existent toujours. Et qu’il souhaite former un « cabinet de l’ombre » – ce qui, dans son cas, revient finalement à transformer son passe-temps favori (vivre dans l’ombre de Macron) en une quasi-profession.
Pour les lecteurs trop jeunes ou trop réalistes pour s’intéresser à ce folklore muséal des terroirs, le site de CNEWS prend d’ailleurs la peine de resituer LR sur la carte de l’insignifiance : les héritiers auto-proclamés du gaullisme, c’est quelques « 60 députés pouvant apporter l’appoint à la majorité ». Voilà ce qu’on appelle une description efficace, avec le chapeau, le manteau et les bottes. Avant même de parvenir sous la plume de Modeste Schwartz, le parti du sieur Ciotti est rhabillé pour l’hiver 2023-24 : le dernier, si Dieu le veut, qu’il aura encore à traverser.
Si la Macronie – simple courroie de transmission de Davos, via les Commissaires du peuple bruxellois et Mc Kinsey – décidait de quoi que ce soit, les prétentions à « gouverner un jour » de ce parti d’idiots inutiles prolongeant grâce au vieillissement de la population une existence parasitaire serait simplement ridicules. Comme tel n’est pas le cas, néanmoins, ces prétentions dépassent le simple ridicule, touchant paradoxalement au sublime par – si j’ose dire – l’entré de service du cabinet.
LR : l’armée des ombres non-combattantes
Enumérant, très sûr de lui, les noms des sinistres inconnus qu’il aimerait nommer pour ne pas gouverner en lieu et place des sinistres « débiles » du gouvernement Borne, Ciotti fait un peu penser à ces adolescents d’un film de Fellini (Amarcord) qui, découvrant la masturbation sur les sièges d’une vieille limousine américaine à l’abandon, clament tout haut les noms des actrices que convoque leur rêverie onaniste, pendant que leurs mains s’affairent.
Mais ce travail manuel, c’est là, de toute évidence, plus d’efforts que n’est disposé à en fournir le sinistre Ciotti, comme justification des émoluments parlementaires que nous lui versons pour que ses 60 députés fils d’Alzheimer puissent « apporter l’appoint » dont a besoin la majorité quand le mari de Brigitte se retrouve gêné aux entournures parlementaires.
Reste, donc, à souhaiter à cet expert du fluffing politique de toujours trouver assez d’ombre autour de lui pour pouvoir y faire fonctionner son cabinet.
Très juste et très bon !
LR de rien…
Chiotti a LR d’un mongaullien.
Ciotti, le caniche LR qui aboie, mais rentre à la niche dès que le temps passe à l’orage.
La première photo de l’article, fait penser aux airs que prenait, autrefois, le Duce dans ses discours.