La ville d’Aix-La-Chapelle décerne le « prix Charlemagne » au « Führer » Zelenski

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Aix-la-Chapelle pouvait s’enorgueillir d’être l’une des villes d’Allemagne où Hitler ne s’était jamais rendu. Est-ce pour compenser que la ville a reçu ce dimanche Vladimir Zelenski, pour honorer « l’inspirateur de l’Europe », une sorte de Führer des temps nouveaux? Chaque année, la ville d’Aix-la-Chapelle remet, depuis plusieurs décennies, un « prix Charlemagne » pour services rendus à l’Europe. Jusque-là la liste des destinataires du prix était restée dans les coordonnées d’un atlantisme bon teint. Mais la justification, par le jury, de l’attribution du prix à Vladimir Zelenski  s’accompagne d’une motivation officielle stupéfiante, malvenue quand on la lit dans l’original allemand: il s’agit d’honorer rien de moins que la « Führungsfähigkeit » – la capacité à « führen », à diriger, à guider les Européens du président ukrainien. Retour sur un spectacle révoltant et grotesque.

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Le diagnostic dressé en février 2023 par Martin Wolf, célèbre éditorialiste au Financial Times,dans The Crisis of Democratic Capitalism, est d’une lucidité brutale, mais il se trompe de coupable : oui, le mariage entre capitalisme et démocratie bat de l'aile ; oui, les classes moyennes se sentent trahies par la mondialisation ; mais non, le capitalisme n’est pas intrinsèquement responsable de cette dérive vers l’autoritarisme. Ce qui tue la démocratie libérale aujourd'hui, ce n'est pas l'excès


FLORENT MACHABERT

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C’était un moment de télévision d’une pureté soviétique, un instant suspendu où la réalité a fait une pirouette avant de s’écraser sur le marbre froid de l’Assemblée nationale. Nous avons assisté, émus aux larmes (payées par nos impôts), au calvaire de Patrick Cohen. Imaginez la scène : un employé de l’État, payé par la puissance publique, assis au cœur d'une institution publique, expliquant avec le plus grand sérieux que l'indépendance, la vraie, la seule, c'est celle qui est subventionnée. Et


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Éric Verhaeghe

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Si les sommets de décembre sont traditionnellement ceux des bilans, celui qui vient de s'achever sous la houlette d'António Costa (son premier "vrai" grand oral d'hiver) a surtout ressemblé à une veillée d'armes budgétaire et géopolitique. Le document final, sobrement intitulé « Conclusions », se lit moins comme une liste de cadeaux de Noël que comme un inventaire lucide des défis qui attendent l'Union en 2026. Attention aux 3 sujets mortifères du Conseil européen, par Thibault de VarenneAutou


Rédaction

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