Macron, Emmanuel – expert en vassalisation, par Modeste Schwartz

Comédien lycéen reconverti dans le spectacle politique, Macron craint le silence plus que le ridicule, comme en témoigne son récent stand-up sur le thème – ô combien gênant dans sa bouche – de la « vassalisation ». Bonne occasion pour revenir sur le CV de cette bête de scène.

Longtemps avant de pouvoir ridiculiser la fonction présidentielle avec son bla-bla motivationnel de placier en assurances dans les EHPAD, l’animal Macron – dans son milieu naturel, à savoir les couloirs : de l’Elysée, de Bercy etc. – avait déjà montré qu’en matière de vassalisation, il en connaît un bout.

Représentant syndical d’une ploutocratie parisienne trempée dans toutes les collaborations les plus crapuleuses, le mari de Brigitte a alors puissamment contribué à la vassalisation américaine de la France, et n’a ensuite manqué aucune occasion de suggérer qu’il se montrerait, au nom de cette même caste, tout aussi efficace au service des intérêts du futur suzerain chinois appelé à répandre sur le monde la paix verte et inclusive de Davos.

Affirmant haut et fort que la Russie ne doit pas gagner la pseudo-guerre en cours, il se garde bien de préciser qui doit, en tout état de cause, la perdre grâce à son excellent travail de sabotage : l’Europe, placée par son nihilisme à la merci de pantins comme lui, comme la Meloni ou comme Olaf « sujet de l’Empereur » Scholz.

Duo Macron-Zelensky : un concert à 4 mains, sans les mains

On peut donc dire qu’il travaille dans son cœur de métier en passant les plats au pianiste Zelensky, lequel aura bien mérité son prix Charlemagne, en faisant tuer – avec sa complicité – plus d’européens que quiconque depuis 1945.

Car s’il n’est pas faux de dire que V. Poutine a, en février 2022, livré la Russie aux intérêts de Pékin, Macron, lui, ne pourra pas être – comme Poutine par certains nationalistes russes – accusé de trahison quand il en fera de même avec la France : dissoudre la souveraineté des gaulois réfractaires dans le bain d’acide du mondialisme, tel a toujours été son projet, explicitement annoncé et plébiscité par l’EHPAD des Charlie « tous piqués, tous protégés ».

C’est pourquoi Emmanuel Rivotril n’est pas obligé – à la différence du pianiste de Kiev – de liquider ses partis de pseudo-opposition et de museler sa presse pour faire passer la traduction politique du désir de mort français qu’il incarne d’une façon, somme toute, démocratique.