Coincée entre la culture du consensus « petits fours » de ses origines PS et les tendances au centralisme démocratique de Mélenchon, LFI n’aura a priori jamais, avec ses déviationnistes « écosocialistes », cet « échange franc » auquel dit aspirer Manuel Bompard.
Qu’à cela ne tienne ! Le Courrier des Stratèges, dernier carré de la culture démocratique française, va se substituer aux organes internes de LFI – quoique pas forcément jusqu’au bout, faute de disposer des instruments nécessaires à la conclusion d’un échange franc entre bolchéviques (revolver Nagant de 7.62, fosse fraîchement creusée etc.).
Dans l’univers de discours de l’homme-soja mélenchoniste, le « socialisme » désigne la prolongation à l’infini (ou jusqu’au prochain booster) du régime d’assistanat généralisé mis en place par l’oligarchie à compter des années 1980 pour faire passer la pilule de la mondialisation/désindustrialisation. Bien qu’elle soit techniquement exclue, l’atterrissage du niveau de vie pourrait être rendu moins brutal par la réintroduction d’un minimum de protectionnisme, par exemple à la Philippot.
Le seul objectif susceptible de fournir une traduction réaliste à ce « socialisme » serait donc : permettre au prolétaire blanc de continuer à manger de la viande plusieurs fois par semaine.
Touche pas au grisbi, écosocialiste !
C’est en écorchant un peu ce premier mythe que le mari de Brigitte – au moyen de sa géniale « réforme » des retraites – fournit aux Charlie de LFI cet ours 2024 dont la peau fait, d’ores et déjà, l’objet de si âpres discussions chez les Gardes rouges en sarouel.
« Ecologie », en revanche, désigne un autre mythe davosien, selon lequel l’homme aurait les moyens d’influer sur la météo (rebaptisée « changement climatique »), en vertu d’une équation hautement scientifique indiquant que l’Indonésie aura beau se couvrir de centrales thermiques (comme elle le fait d’ailleurs), « la planète » survivra malgré tout, à condition qu’aucun prolétaire blanc n’ose plus réclamer de la viande plusieurs fois par semaine.
En d’autres termes : « l’écologie » a pour sens et utilité de rendre strictement impossible « le socialisme ». Le projet « écosocialiste » est donc l’équivalent sémantique exact du « féminisme de Rocco Siffredi » et du « véganisme des grands fauves ».
Les écosocialistes veulent donc faire du macronisme dur, mais sans Macron. L’ennui, c’est que c’est là, en même temps, le projet de J.-L. Mélenchon…
Si vous n’avez pas compris la leçon de cette brute épaisse, voyez son application par les nervi de gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche de la ville d’Amiens qui ont tabassé, à 8 contre 1, le propriétaire d’une chocolaterie dont le tort était de porter le même nom que Brizit trogneux.
Bravo les gars! C’est ce qu’on appelle une casserolade ???? à la sauce Kristallnacht ???????? https://uploads.disquscdn.com/images/71c117c03809ee1bf0617e26ca07f30ef64b4f0083c641de4228fbcdbee52c57.jpg
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Comme la rappelé un youtubeur, pas d’idéologie sans piquer du pognon aux gueux derrière pour remplir les poches de ses promoteurs et des entreprises bien connectées. Les fondateurs de greepeace se sont barrés avec un magot de plusieurs millions.
Grands dieux ! Est ce nouveau de se servir de la bienséance en massue de prédation ? Au moins l’homme de néanderthal nous donnera des leçons de civilités avec son arme primaire.