On a commenté jusqu’à plus soif la première partie du pontificat de saint Jean-Paul II, celle où le communisme est tombé, lui-même ayant joué un rôle important dans l’effondrement pacifique du système soviétique. En revanche, les commentateurs sont avares de paroles sur la seconde partie du pontificat, lorsque le prédécesseur de Benoît XVI et François a dénoncé la “culture de mort” qui s’était emparée de l’Occident – c’est ainsi que le pape polonais appelait ce que nous désignons aujourd’hui comme “Great Reset” – il en lisait les racines dans une peur de l’avenir amenant à vouloir contrôler les individus et les nations. Aujourd’hui, beaucoup de débats internes à l’Eglise concernent la liturgie, ce qui est essentiel; mais ce combat là ne pourra aboutir s’il n’est pas relié au combat plus large que doit mener tout chrétien: le refus du Great Reset – sous toutes ses formes.
Jean-Paul II s’adresse à l’Assemblée Générale des Nations Unies le 5 octobre 1995
Ceci n’est qu’une première réflexion sur un thème immense. L’entrée dans un sujet qui méritera des approfondissements.
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L’occident a été pour la chrétienté, comme l’adolescent immature, qui sous l’influence de mauvaise fréquentation se moque des conseils de son père et de sa mère, n’en fait qu’à sa tête, s’éloigne et se retrouve dans une situation désespérée ou au poste de police.
Si l’humain est défaillant dans la transmission de la vérité, dans cette dimension, il n’y a rien d’autre que lui, et ce n’est malheureusement pas la chèvre, la carpe ou le surmulot qui fera le travail à sa place.
Il faudrait déjà en premier lieu que l’église catholique devienne chrétienne!
Et pour ce faire il y a du boulot! Jusqu’à présent cette institution n’est rien de moins qu’hérétique au regard de la bible, censée être la parole de Dieu…
Bein dit donc toi tu ne manques pas d’air. Sais-tu que le Christ est présent dans sa parole eucharistiée lors de la messe célébrée par des mains consacrées et par une âme immortelle marquée d’un sceau indélébile, celles du prêtre inséré dans la succession apostolique !
La Bible n’est qu’une mise par écrit d’une tradition orale et écrite qui la dépasse dans le temps, l’espace et la profondeur. Qui a écrit la Bible ? Qui t’a transmis la Bible ? L’Eglise et le Christ, c’est tout un. Ce qui n’est pas le cas de la Bible. Pauvres protestants et autres paumés crédules !
Merci monsieur pour ce tres bon article tout à fait juste.
La dénonciation de la culture de mort (occidentale) par St Jean Paul II avait commencé dès le début des années 1980 sans attendre la chute du mur de Berlin. De nombreux documents en témoigne.
Donc, pourquoi ses contemporains avaient-ils refusé de le voir ? Etait-ce des remises en causes trop douloureuses ? Où simplement un agenda mondial dont de larges prémices étaient déjà en place ? Où le fait (de la part du monde occidental) de récupérer des courants chrétiens contre le communisme, avant de s’opposer ensuite progressivement au Christianisme devenu inutile voire nuisible dans le développement des programmes mondiaux qui apparaissent davantage au grand jour ? Ayant expérimenté 2 totalitarismes dans son pays, St Jean Paul II avait rapidement compris ce qui menaçait de l’intérieur les pays occidentaux éclairés, l’ensemble dans une analyse assez parallèle à celle de Soljenitsyne dans son discours de Harvard de 1978.
Pourquoi avons nous refusé de l’écouter ?
Esclaves du dollar “über alles”, de la babel UE, et à cause des retraites confortables et de la pilule, substituts providentiels du paradis.