Contrairement aux prévisions des Instituts de sondage, le président sortant Recep Tayyip Erdogan a été très proche de la victoire dimanche dernier et ce malgré les conséquences du séisme, la crise économique, et un front d’opposition élargi et uni. Devançant son principal adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, de 4 points, il peut aborder avec confiance le second tour, le 28 mai prochain. À Washington, Berlin ou Paris, les occidentaux rêvaient d’une défaite de Erdogan, artisan de la montée en puissance néo-ottomane de la Turquie.
Cet article publié en russe sur le site politnavigator n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Malgré les craintes de manifestations de masse, les élections présidentielles et parlementaires générales de dimanche en Turquie ont été suffisamment calmes pour ruiner les plans de l’opposition de gagner au premier tour. Au contraire, l’Assemblée nationale reste sous le contrôle total de l’AKP et de l’Alliance républicaine, tandis qu’Erdogan est en tête en termes de nombre de voix recueillies et entend enfin consolider son succès au second tour du scrutin dans deux semaines.
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Erdogan(qui n est pas un démocrate )est un opposant à l’oligarchie mondialiste atlantiste donc c’est l homme à abattre!
Donc la presse aux ordres le dénigre constamment.
Leur coup d’état de 2016 avait déjà foiré, la finance AS attaque la monnaie turque depuis un bail, Pierre Jovanovic et Zerohedge annoncent la fin du jeu… le détroit du Bosphore et l’immense base US en Turquie ont une importance colossale pour les USA et les mondialistes…
https://twitter.com/pierrejovanovic/status/1658492688100909057
La carte des résultats est on ne peut plus claire. Un peu comme chez nous si nous avions un territoire kurde à l’est; ou l’Ukraine avec ses russophones. Les métropoles et le littoral votent pour l’occident collectif, le cœur pour Erdoğan.