Quels que soit votre profil et vos compétences, Pôle Emploi semble, ces temps-ci, trouver « raisonnables » (comprendre : obligatoires) toutes les offres d’emploi destinées à fournir son petit personnel aux sacro-saints JO. Offre d’emplois, ou appel à la corvée ?
Récemment, une autre brève à sujet « olympique » m’avait donné l’occasion de remarquer, dans la Macronie et la Caste dont elle est le bras armé, une tentation de vider la France (ou au moins Paris) de ces Français dont elle a honte, au moins pour la durée de ces JO où elle attend les seuls bipèdes qui jouissent à ses yeux de la dignité de l’humain : les autres sous-sections nationales de la Caste davosienne.
Il y a, néanmoins, une exception, comme à tout bon raout aristocratique : les petites mains, indispensables au service. Et, comme cette même Caste estime que l’emploi de 100% de clandestins soudanais parlant à peine français ferait mauvais genre, il va donc falloir mettre le gaulois réfractaire au boulot. C’est ainsi que le site Capital surprend Pôle Emploi en flagrant exercice de rabattage de serfs pour la corvée olympique.
Ancien régime : après la capitation Pfizer, la corvée JO !
Les JO, évidemment, ce n’est pas un modèle économique. Dans la plupart des pays où la classe politique avait fait miroiter des retombées pharamineuses en contrepartie d’investissements pharaoniques, le bilan s’est avéré extrêmement dégrisant. En dépit des fanfaronnades néo-vichystes du type « France Travail », il n’est donc pas question d’un réel retour à l’emploi, mais plutôt d’une disponibilisation du gueux.
Dans le modèle salarial qui dominait la société de l’Etat-nation, tout salarié était virtuellement un commerçant, négociant sa marchandise-travail sur un marché libre. Hors de question, pour la Caste, de revenir à cette logique qui implique la liberté et la concurrence. Ce que l’Etat-providence verse aux gueux, c’est, comme dans les armées et les maisons de tolérance, un traitement, assurant la survie de l’esclave – après suppression du marché libre sur lequel ce dernier aurait pu chercher à vivre librement.
En 2024, néanmoins, certains de ces traités devront, pour conserver le traitement, faire pendant quelques semaines des sourires commerciaux aux hôtes cosmopolites de leurs bons maîtres – raison de plus, pour les veinards qui auront coupé à la corvée et pourront continuer leur redressement productif sur Netflix, de se tenir à carreau.
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