Que peut-il arriver à votre assurance-vie en cas de crise cet automne ?

Dans le cadre de notre série qui vous accompagne dans la sécession patrimoniale avant la grande crise financière qui est plausible d’ici au mois de septembre, nous répondons aujourd’hui aux questions que vous avez posées sur l’assurance-vie. Comme ce sujet est inépuisable, il ne s’agit ici que de quelques questions… que je complèterai au vu des autres questions que vous poserez en commentaires. Je vous rappelle que le Courrier redouble d’efforts pour vous aider à préparer et, au pire, à passer un cap qui pourrait se révéler dévastateur pour votre épargne. Avec Florent Machabert, nous lancerons prochainement une chaîne Youtube dédiée à ces questions.

J’ai expliqué, dans le courant du mois de mars, les mécanismes de transmission de la crise américaine, qui a conduit à la faillite de la Silicon Valley Bank, à l’assurance vie en France. Il s’agit au fond d’une crise obligataire classique, liée à la remontée rapide des taux d’intérêt : les organismes de dépôt souffrent d’une fuite des capitaux qui vont vers les placements les mieux rémunérés. Pour faire face à leur besoin de liquidité ou de solvabilité, les établissements financiers doivent vendre des actifs en urgence, le plus souvent des obligations. Or, lorsque les taux d’intérêt montent, la valeur des obligations diminuent. Une cession en urgence oblige donc à vendre à pertes, ce qui oblige l’établissement financier à passer des provisions pour moins-values.