On sait que le gouvernement utilise le prétexte de la lutte contre la fraude sociale mise en scène au début du COVID à grands renforts d’accusations à la Fouquier-Tinville lancées urbi et orbi par Charles Prats et le soutien de quelques medias habitués à l’infiltration cognitive, pour justifier la mise en place d’une surveillance numérique proche de la logique chinoise. Ainsi, Gabriel Attal vient-il de proposer la fusion de la carte d’identité et de la carte Vitale, qui permettra de regrouper dans une seule base de données l’identité administrative et l’identité sanitaire. Ce projet mondialiste bien connu se heurte à la protection de notre vie privée, liberté fondamentale essentielle. Il ouvre la voie au crédit social à la chinoise. Je vous expose aujourd’hui ce que pourrait être un système de protection sociale véritablement protecteur, moins cher que la bureaucratique sécurité sociale, et capable de lutter efficacement contre la fraude sans placer sous surveillance la société tout entière… A la clé, un développement des prises en charge gratuites à l’hôpital, et un chèque annuel de 40.000€ pour un couple avec deux enfants, pour lui permettre de s’assurer contre les risques sociaux.
Je le redis ici : la grande campagne dénonçant la fraude sociale qui a eu lieu en 2020, en même temps que les opérations COVID, a trouvé sa clé d’explication avec le projet de Gabriel Attal de fusionner la carte d’identité et la carte Vitale – projet très Great Reset compatible. Tout ce tohu-bohu préparait, au fond, l’acceptation d’une mesure mondialiste liberticide, en neutralisant par avance les vieux réfractaires que nous sommes. Bien joué !
Faut-il en conclure que la fraude sociale est un mal nécessaire, comme je l’ai lu de façon mi-désabusée mi-critique dans certains commentaires ?
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Je me demande si le désir de lutter contre la fraude sociale – fraude aux dépenses médicales et aux allocations diverses type rsa, cmu, ame, pensions, etc. –
est si réel que ça, sil faudrait prendre ce désir au sérieux dans le cas des cliques au pouvoir depuis 50 ans, à vue de nez.
L’allocation de ces dépenses qui représentent une part importante de la richesse produite dans le pays, n’est en premier lieu qu’une redirection de flux financiers depuis les prélèvements obligatoires vers 1) des prestataires – des clients amis des cliques visées plus haut – et 2) des bénéficiaires – des clients aussi mais au sens de la Rome antique. Pour le premier groupe, c’est tout bénef!
Ensuite ayant affaire à une clique/caste mondialiste, ideologiquement infeodee au credo de l’Open Society du bon vieux George Soros, il faut évidemment decoupler contribution et allocation ou prestation. Car ce n’est que comme cela qu’on peut “subvenir aux besoins des plus démunis” venus du monde entier que nous sommes tenus d’accueillir. Surtout que nous cumulons les péchés d’être d’anciens colonisateurs, blancs anti-diversitaires, et j’en oublie sans doute.
La solution des chèques donnés aux citoyens-contribuables et responsables est séduisante en elle-même mais elle ne cadre pas bien avec un monde ouvert à tous… Or c’est dans ce monde là que se pose le problème.
“on distribue 20 000 € ” : qui gère ? qui distribue ? qui décide du montant ? Si c’est l’Etat, vous recréez la bureaucratie, vous confortez le pouvoir de la bureaucratie sur nos vies.
De même, qui décide que telle maladie/accident est pris en charge par l’impôt ? Si c’est l’Etat, les dérives vont arriver très vite (extension à l’infini de ce qui est pris en charge par l’action des lobbies/clientélisme politique).
Tant que l’Etat/politiques/administrations sont dans la boucle, rien n’est solutionné. Frédéric Bastiat l’a expliqué.
Pour l’hôpital public, il faut passer à l’hôpital privé à but non lucratif.
Bien vu.
Sauf pour la notion d’hôpital privé à but non lucratif. Il est nécessaire que toute activité humaine dégage du profit, ne serait-ce que pour réinvestir, rémunérer les actionnaires etc .
Les hommes de l’État ont toujours de bons prétextes pour venir fourrer leurs sales pattes là où ça ne les concerne pas.
Désolé mais non, toute activité humaine ne dégage pas forcément du profit. Le fonctionnement des associations et des fondations ne dégagent pas du profit et vivent en grande partie de dons. Beaucoup de bénévoles y travaillent. Le “tout profit” n’est pas toujours la bonne solution et tue toute initiative privée dans le domaine du social ou de la solidarité. Maintenant pour les hôpitaux, ceux-ci doivent gagner suffisamment d’argent pour pouvoir fonctionner correctement et soigner les gens. La priorité n’est pas de faire du profit. Est-ce que les actionnaires sont toujours la meilleur solution? Regardons les mutuelles qui n’ont pas d’actionnaire et pourtant fonctionnent très bien. Les assureurs ont des actionnaires, mais est-ce que le service rendu est à la hauteur des attentes des assurés? Pas toujours, car il faut plaire aux actionnaires.
Toutes les mutuelles ont des actionnaires : leurs adhérents.
Je suis d’accord sur votre critique à propos de l’argent qu’on donne à tout le monde chaque année. Pourquoi tout simplement ne pas donner le salaire complet (salaire brut+partie payée par l’employeur) pour permettre de se payer une protection sociale. C’est d’ailleurs ce qui se fait dans d’autres pays comme la Suisse.
Remplace le monstre bureaucratique de la Sécu par des assurances privées tout simplement.
Sauf que la double oligarchie des hommes de l’État et des syndicats (pour reprendre l’expression de Philippe Nemo) n’a pas du tout l’intention de rendre l’argent qu’elle vole allégrement.
* Remplacer
“Remplace le monstre bureaucratique de la Sécu par des assurances privées tout simplement.” ben, oui ça, c’était mon credo aussi il y a plus de 20ans; j’ai même suivie un temps Claude Reichmann 😉
mais voilà, depuis manifestement l’économie n’est plus du tout libre; pire que l’état, les banques centrales mettent leurs gros doigts partout et faussent absolument tout; avec des taux inférieurs à l’inflation (voir zéro), aucune assurance privée peut gérer votre argent correctement! elles sont toutes actuellement déjà en faillite sans les manipulations des FED et BCE;
aussi actuellement où l’économie “flotte” entre deux mondes, qui peut prévoir que sera mon investissement dans 10/20/voir40 ans pour mes soins comme pour ma retraite?
autre risque: si c’est l’état qui “donne” ces cheques, c’est aussi l’état qui contrôle à qui il les donne! donc si vous n’êtes pas politiquement correcte , point de chaque; et on se retrouve prisonnier du “credit social”!
cheque
Bjr Monsieur Verhaeghe, il est tj tres interessant de vous écouter, vous êtes clairvoyant, et avez les sources nécessaires pour les bonnes infos. Je suis d’accord: à force d’entendre Great reset, et identité numérique, il était difficile de ne pas voir arriver Attal avec ses gros sabots. Ma question est la suivante: vous parlez souvent de secession, et il est important de poser le pb tel que vous le faites, mais quelles seraient les actions ??
Oui. Je prends cette réforme de l’assurance sociale par Monsieur Verhaeghe. ????♂️
Système qui va permettre au ministre de l’Intérieur d’avoir accès aux données de santé… comment dire? Il est vrai que, depuis 3 ans, beaucoup font peu de cas du secret médical. Comme quoi, tout s’enchaîne (et nous enchaîne…) parfaitement…
Qui va accepter de cette manne financière ?
La part du gâteau est trop belle pour être cédée à des amoureux de la liberté
Cela n’arrivera jamais
voilà une réponse satisfaisante (pour moi) à mes questions d’il y a quatre jours. pour ceux qui ont peur de l’inconnu et préfèrent une planche pourrie “sécu” à une bouffée de liberté, je dirais pour les rassurer que, autant que mes souvenirs soient bons, quand je vivais en Hongrie, j’avais l’obligation, en tant qu’employeur, de proposer à mes salariés, au moment de la signature du contrat, le choix entre trois assureurs pour la retraite, en plus du régime obligatoire. et si l’employé voulait choisir un quatrième avec lequel il était déjà dans un précédent emploi, il en avait aussi le choix. La Hongrie n’est pas si mal gérée que la France, je vous l’assure. Et pour la santé, je ne me souviens pas, mais je me souviens que la médecine hospitalière fonctionnait bien, et je dois dire ceci: ma fille travaille pour une clinique ophtalmo à Budapest. elle accompagne les patients français (avantage du bi-linguisme maternel) qui viennent en voyage touristico-sanitaire pour opérer leurs yeux. Ce système, remboursé par la sécu suivant les accords entre pays, coûte moins cher à la sécu et le patient n’a pas besoin d’attendre six mois pour un rendez-vous…
attendre 6 mois pour un RDV ? En demandant un RDV d’IRM on m’a proposé une date dans 3 mois. J’ai interpellé la personne qui gérait la clinique, en lui disant que si j’étais à sa place, j’investirais dans une IRM. Le médecin m’a répondu, que ça fait belle lurette qu’il l’aurait fait, mais L ETAT LE LUI INTERDIT
Contenu passionnant et commentaires très pertinents je vous remercie tous de vos réflexions . Au sujet du déficit de nos régimes sociaux il y a une question que j’ai un jour posée à Charles PRATS : ne pensez vous pas que derrière toutes ces fausses cartes vitales et autres bénéficiaires centenaires de pensions de retraite se cachent des hommes politiques et autres très hauts fonctionnaires qui arrondiraient ainsi copieusement leurs revenus sur le dos du système ?
L’hésitation politique unanime à faire quelque chose contre le cartel des fraudes s’expliquerait il ainsi ? Qu’en pensez vous chers amis stratèges ?