Historiquement, le rapprochement sino-russe a commencé en 1992, les deux pays déclarant qu’ils étaient à la poursuite d’un « partenariat constructif ». Puis, en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique » et en 2001, ils ont signé un traité « d’amitié et de coopération ». En 2017, Pékin avait reçu de nombreux chefs d’Etats venus témoigner de leur intérêt pour le grand projet d’infrastructures mondiales du président chinois, « Belt and Road Initiative » (BRI). Vladimir Poutine avait fait le déplacement pour marquer son soutien et prononcé un discours juste après celui du président Xi Jinping, ce qui témoignait de la considération que les Chinois portaient à leur partenaire russe. Puis en mars dernier, ainsi que l’a montré la visite de Xi Jinping à Moscou, ce rapprochement entre les deux pays a pris une autre dimension politique. Sans doute en raison du fait que les dirigeants et l’élite des deux pays partagent des points de vue similaires quant à la situation géopolitique internationale, et en particulier, sur l’importance de faire émerger un monde multipolaire. Toutefois, vu de l’Occident, cette relation et ses perspectives ont donné lieu à des perceptions différentes de celles des commentateurs russes et chinois. La phrase prononcée par Emmanuel Macron en mai dernier, « la Russie a commencé une forme de vassalisation à l’égard de la Chine » est une très bonne illustration de cet écart de point de vue.
Cet article publié par le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
La relations russo-chinoises est appelée, aux États-Unis, « la plus grande alliance non déclarée du monde ». Le mot « non déclaré » est ici un élément clé. Car Pékin ne conclut pas, en principe, d’alliances militaro-politiques avec d’autres pays, en particulier avec des pays influents. Alors, qu’est-ce qui a dicté une telle politique ? Et cela convient-il à la Russie elle-même et si oui comment ?
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L’autre débile qui parle de vassalisation de la Russie, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, la paille et la poutre, celui qui fait remarquer la crotte de nez, mais qui a le calbute plein de merde. Pas possible d’être con à ce point.