Nous avons déjà abordé la situation en Asie Centrale et dans les Balkans, parce que ces zones présentent à la fois un réel potentiel conflictuel et des enjeux économiques dès lors qu’elles sont intégrées dans les schémas de transports entre l’Asie et la Baltique. Etant souvent d’anciennes républiques de l’URSS, les Etats qui composent ces régions sont particulièrement exposées aux actions de déstabilisation de l’Occident qui visent la Russie, en particulier l’ouverture d’un second front dans le Caucase du Sud. Tout cela en conformité avec les orientations du « Grand échiquier » de Zbigniew Brzeziński, avec son concept de « pivot stratégique », orientations elles-mêmes fondées sur la théorie géopolitique du « Heartland » développée par le britannique Mackinder. Il faut avoir ces notions en tête dans l’examen des situations et l’occasion nous en est donnée aujourd’hui avec l’interview de Hayk Ayvazyan, coordinateur du « Front antinazi » d’Arménie. Au passage, soulignons que la France ne sort pas grandie de cette interview …
Cet article publié en russe par le site politnavigator.net n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
À la demande de PolitNavigator, Hayk Ayvazyan commente ici la décision de Nikol Pashinyan de reconnaître le Haut-Karabakh comme partie intégrante de l’Azerbaïdjan. Il aborde notamment une question essentielle : comment la signature d’un « accord de paix », dont les termes sont fixés par l’Occident, menace à la fois les Arméniens et l’ensemble de la Transcaucasie.
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