Nous avons évoqué hier les recommandations budgétaires de la Commission Européenne à la France pour l’année 2023. Le même jour, les Assises des Finances Publiques (le nom seul fait rêver) organisées par Bruno Le Maire à Bercy, et conclues par Elisabeth Borne, ont permis d’annoncer, après plusieurs mois de réflexion interministérielle, environ 10 milliards d’économies (quand la charge de la dette a atteint, fin 2022, plus de 50 milliards annuels…). La montagne a donc accouché d’une souris urticante, puisque les économies seront réalisées par les vertueux, et ne toucheront pas ceux qui se sont enrichis durant la crise du COVID. Elisabeth Borne ne s’attaque évidemment pas à la politique énergétique imposée par l’Union Européenne, qui contribue grandement à l’effondrement de nos finances publiques. Bref, les gens mis au pouvoir par la caste n’ont aucune idée sur les économies possibles, et continuent à foncer droit dans le mur d’une faillite de l’Etat.
Les Assises des Finances Publiques, tenues hier à Bercy, ont démontré une fois de plus que la France s’accrochait comme une moule à son rocher au radeau de la faillite collective. Alors que la charge de la dette pour les quatre premiers mois de l’année dépasse les 15 milliards € (avec un pic de plus de 9 milliards pour le seul mois d’avril, ce qui est très inquiétant), le gouvernement, après plusieurs mois de travail interministériel, déclare qu’il peut dégager 10 milliards d’économies cette année sur la totalité des dépenses publiques ! Ce chiffre ridiculement est évidemment très loin des enjeux réels et de l’effort qu’il faudrait fournir pour éviter l’étranglement dans les mois à venir, du fait du relèvement des taux d’intérêt.
En route vers la faillite
Sur le fond, les données du problème sont assez simples.
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Si cela pouvait être la cours d’assises des finances publiques tout le gouvernement et le chef de l’état seraient condamnés au bagne de Cayenne!
les gens au pouvoir ne décident rien qui ne soit prescrit par leurs maîtres (UE, USA)… Voilà ce qui se passe lorsque l’on a vendu sa souveraineté et que l’on n’est même pas capable d’équilibrer ses comptes depuis 50 ans.
Excellente analyse comme d’habitude.
Mais légalement un Etat ne peut faire faillite. Puisqu’il dispose du monopole de la force, qu’il peut lever des impôts ad libitum et nationaliser l’ensemble du patrimoine sur son territoire. Il peut aussi faire défaut sur sa dette extérieure, ce qui pose un problème de politique internationale sur base de rapports de force.
Evidemment la caste au pouvoir n’a pas envie d’une révolution violente. Elle prendra donc toutes les mesures nécessaires pour empêcher toute révolte: achat d’une majorité par des cadeaux électoraux, construction d’une réalité alternative (= mensonge permanent), neutralisation des dissidents, mesures répressives pour rassurer les partisans de l’ordre à tout prix, contrôle des mécontents et de leurs relations/contacts pour éviter toute coordination des mécontents…. Etc. Etc.
Le système ne peut faire marche arrière. C’est une fuite en avant perpétuelle. On prolonge avec des expédients. Jusqu’à ce que la réalité se dérobe sous nos pieds. Que ceux qui veulent survivre se procurent un parachute individuel…
Le gouvernement dit qu’il “peut” dégager 10 milliards d’économies, pas qu’il va le faire…
Pourtant les 3 milliards de subventions à la presse bêlante, ce serait facile…
N’y a-t-il que les citoyens qui réfléchissent un peu pour voir les énormes gaspillages et décisions idiotes sur lesquels il faudrait revenir immédiatement?
1) Tout est dit. Ces gens travaillent pour l’étranger. Et l’article de Y. Adeline d’il y a quelques heures dit clairement la situation de notre suzerain américain, dont ces gens espèrent encore, en faisant la preuve de leur servilité, obtenir quelques faveurs illusoires, comme intégrer la super caste internationale. Pour l’instant ils ne sont que des roitelets locaux destinés à être engloutis dans la faillite générale de l’UE. Je pense qu’ils n’ont pas bien compris que l’ami américain veut leur perte ou au mieux les meprise. Comme ils sont méprisables, tout est dans l’ordre correct des choses.
2) L’article exprime, comme à l’accoutumee, la détestation indiscriminee du fonctionnaire. Je crois que cette animosité globale est injuste, voire elle manque l’objectif qui est de critiquer premierement la socialisation totalitaire imposée par la caste locale, avec ses travers et ses tropisme. Même s’il est vrai que le “petit peuple des gueux et des bientôt sans dents et sans lunettes et sans rien dans l’assiette, à tendance a coopérer et à obéir, mais si parfois cette obéissance est volontaire souvent elle est imposée sans ménagement par des chefs de service obtus et même un peu sadique. La violence et l’obligation d’osier sous la contrainte engendre la violence et la tendance sadique.
Cela dit, je pense que moins d’état serait une bénédiction…mais avec un état failli et detruit on aura aussi le chaos – et une destruction qui ne sera pas créatrice pour tout le monde.
Pardon pour les “typos”
… a tendance à obeir …. et même un peu sadiques …. l’obligation d’obéir sous la contrainte.
Ils ne sont pas incompétents mais ils ont besoin de provoquer une crise financière puis nous sauver en sortant l’euro numérique première étape pour TOTALEMENT contrôler le peuple.
La faillite de l’État français, une excellente nouvelle ? Je ne partage pas votre avis.
Nous ne sommes plus au dix neuvième siècle, les trente glorieuses sont à peine reconnaissables dans le rétroviseur, le monde a évolué et la concurrence s’est fortement généralisée avec des pays du sud à normes et coûts de production très inférieurs aux nôtres, et surtout ils ont rattrapé leur retard technologique.
La faillite de l’État, ce sera aussi la faillite de la France avec déjà une industrie si faible qu’elle représente tout juste 10 % du PIB.
Non seulement la concurrence s’est accrue mais l’industrie requiert des technologies de plus en plus évoluées et complexes. Et plus les technologies sont complexes et plus il faudra du temps pour recréer un tissu industriel en cas d’effondrement de notre industrie, au bas mot au moins une décennie, d’autant plus que notre Éducation nationale est devenue une fabrique d’ignorants. Pendant ce temps là les pays qui galopent avec des croissances à quasiment deux chiffres nous auront distancé et il sera trop tard pour espérer revenir dans le palmarès de tête.
Par ailleurs voir la faillite de l’État comme une bonne nouvelle c’est céder à l’esprit de défaite et d’abandon, ne vous en déplaise. Je ne suis pas énarque, mon CV n’a rien d’administratif, néanmoins je vous appelle, cher monsieur Verhaeghe qui avez le mérite de ne pas manier la langue de bois et d’énoncer quelques vérités qui dérangent, à repenser les choses différemment. La faillite doit être évitée à tout prix (ahh si je pouvais l’écrire en caractères gras et soulignés … ! ).
Vous faites le constat que le Frexit est une nécessité et je salue à la fois votre lucidité et votre courage de le dire et de l’argumenter. Aujourd’hui il faut aller plus loin. Tous les pouvoirs ont été confisqués par ceux qui nous traitent de complotistes. L’article 35 de la DDHC (insurrection) n’est plus en vigueur. Il reste peu de solutions, mais il en existe et il faut les employer car le pays peut mourir.
Même le plus long des voyages commence par un premier pas. Une résistance doit se lever car nos lois les plus sacrées sont bafouées et le pays est en train d’être détruit.
“C’est lorsqu’un pays est en proie au chaos que se lèvent des hommes intègres” — proverbe chinois
La FAIM fera sortir les loups du bois
Tiens donc le surendettement est un sujet. Il en aura fallu du temps après tant de déni. Le tour de vis va faire mal !
Juste une remarque,
L’alcool et le tabac sont tellement taxés, que cela doit bien couvrir les maladies subséquentes à leur consommation. Ceci étant dit, c’est mauvais pour la santé et pour le portefeuille. Mais il faut aussi se poser la question du caractère dépressif des français qui engendre cette consommation, tout comme celle des anti-dépresseurs et anxiolytiques.
Mais d’accord sur le propos général de la déresponsabilisation engendrée par le collectivisme.
Bravo et merci pour cet article !