Dans le cadre de sa droitisation de com’, Macron parle de « responsabilité collective » pour justifier son refus de cette dépénalisation des drogues douces réclamée par la gauche (NUPES) de la Macronie étendue. Or ceux qui ont résisté au covidisme ont payé pour savoir que cette « responsabilité collective » ne fonctionne plus.
On connaît bien l’argumentaire souverainiste/néo-gaulliste/néostalinien contre la dépénalisation : l’oligarchie préfère faciliter la sédation des masses, un peuple bien drogué ne se soulève pas, etc.. Face à cet argumentaire, on pourrait ergoter sur des questions de détail, en faisant notamment remarquer que la diète « chichon + bibine » de beaucoup de Gilets Jaunes ne les a pas empêchés de se montrer plus combatifs que bien des boomers dûment boostés, etc..
Mais venons-en plutôt directement à la question qui fâche. Admettons que le sacro-saint peuple se soulève. Ce sera donc Mélenchon qui négociera avec Ursula et le duc de Bourlington les conditions de notre prochain empoisonnement solidaire – ô combien légal, et pas du tout pénalisé – à la piquouze de Big Pharma. Admirable progrès, non ?
D’où ma conclusion, déjà habituelle : on ne peut pas prêcher la Sécession et l’étatisme en même temps. Ni militer en même temps pour la liberté de prescription et la « guerre contre la drogue ».
Fume, c’est (du) souverain !
Car la question ne se résume pas à l’idéologie et aux coups de com’. L’étatiste Macron remplit – avec un talent individuel dont on peut discuter – les habits laissés vides par l’étatiste De Gaulle, tout comme l’étatiste Poutine remplit ceux de feu Eltsine, cet autre grand démocrate qui avait fait tirer au canon sur la Douma russe.
Qu’a découvert, en arrivant au pouvoir, le « libéral » Macron sur l’importance des héritiers de la French connection de Pasqua dans le financement, non seulement de partis politiques, mais aussi d’une partie des structures d’Etat en mal de cash ? On ne le saura naturellement jamais, ou alors, dans bien des décennies.
En revanche, longtemps avant d’avoir les clés, le mari de Brigitte devait au moins soupçonner à quel point la dépénalisation compliquerait le travail de flicage en profondeur de la société française (indics, chantages etc.). Gérer les prohibitions, c’est le fonds de commerce de toutes les maffias – à commencer par la plus grande et la plus perverse de toutes, qui est l’Etat.
La depénalisation des drogues signerait la fin des achats de grosses berlines Teutonnes pour les dealers et l’obligation de fournir des produits corrects aux clients.
Sans pognon compensatoire, ca serait surtout la fin du soutien de la mosquée de Paris au mignon poudré le dimanche devant l’isoloir.
Je ne sais pas si vous vous en êtes aperçu mais le petit mec tapine déjà pour 2027. Il vient de sécuriser le vote des retraités,
Si les peuples sont toujours cet hybride entre le mouton, le veau, le chacal, le singe et l’autruche l’état et tout ce qui existe sur terre sera toujours toxique. La drogue est une arme politique et géopolitique comme tant d’autres instruments concrets ou abstraits, la Chine du passé vous le confirmera.
Avec une approche medical, peut être aurions nous une autre vision des bien fait de produits comme le cannabis ou la psilocybine par ex..
une légalisation contrôlé permettra d’aider des milliers de personne en souffrance dont les traitements conventionnel sont inefficace…