Lorsque l’on raisonne un tant soit peu rationnellement à l’égard de l’arme nucléaire, c’est-à-dire à froid, en toute possession de sa conscience et donc sans passion, une vérité s’impose, empreinte de sagesse : il ne peut y avoir de gagnants dans une guerre nucléaire ! C’était d’ailleurs le sens du concept de « dissuasion ». Et cela a bien fonctionné, jusqu’à un passé récent. Car, les choses changent. Est-ce le fait d’une évolution des mentalités, celles de générations qui n’ont finalement pas connu de conflit à grande échelle, de villes dévastées, de familles détruites, mutilées, etc. ? Ou les effets pervers du jeu vidéo « Call of duty » ? Le virtuel agit-il comme un virus qui déforme le réel dans nos esprits ? En novembre dernier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait exhorté à ne pas avoir peur d’une guerre nucléaire ! Rien que cela. Et depuis, les scénarios en ce sens prolifèrent, jusqu’à imaginer ce que serait un « hiver nucléaire » qui couvrirait toute la planète, même à l’Équateur, durerait 10 mois, faisant chuter la température mondiale à -20 degrés. Exit donc le réchauffement climatique … L’inadmissible devient possible, notamment en Occident, en particulier chez les Neocons américains, ce que souligne Evgueni Fedorov dans cet article.
Cet article publié par le site topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier
L’Occident a de moins en moins de mal à franchir les « lignes rouges ». En toute honnêteté, la fourniture de chars de l’OTAN, présentée comme une terrible gifle à la face de la Russie, s’est avérée être un revers moins dramatique qu’annoncé… En effet, l’offensive de juin des forces armées ukrainiennes a démontré que les équipages de chars sont mieux protégés dans des véhicules aux normes soviétiques que dans les chars fournis par l’OTAN. Les chars des séries T-72, T-64 et T-80 sont certainement mieux maîtrisés par les Ukrainiens : sans prétention et plus mobiles.
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Apparemment, les néo-cons américains font autant confiance à leurs bunkers anti-atomiques que les Turcs à leurs habitations anti-sismiques. Jusqu’au dernier tremblement de terre.