Les relations entre la Chine et la Turquie illustrent ce qu’est une « concurrence entre pragmatiques ». D’une part, la Turquie, en tant que membre de l’OTAN, considère la Chine comme un adversaire systémique. D’autre part, Pékin et Ankara parviennent à maintenir des relations stratégiques, à développer les infrastructures de transport et de logistique trans-eurasiennes et à accroître leur succès dans les domaines du commerce, de l’économie et de l’investissement. Nul doute qu’avec la montée en puissance des BRICS, cette relation devra sortir de ses contradictions.
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Les relations diplomatiques entre la Chine et la Turquie remontent à août 1971, et leur développement est lié au début de la politique de réforme et d’ouverture en Chine. Le cadre juridique des relations comprend deux documents fondamentaux. D’abord un « Communiqué conjoint sur l’établissement de relations diplomatiques», daté du 4 août 1971, et selon lequel les relations entre Pékin et Ankara sont construites sur la base du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, de la non-ingérence dans les affaires intérieures et d’une coopération mutuellement bénéfique. En outre, la Turquie reconnaît le principe d’« une seule Chine ». Le second texte est un « Communiqué conjoint entre la RPC et la République de Turquie » datée du 19 avril 2000, dans lequel les parties confirment le cadre d’une coopération bilatérale, et indiquent également que la relance prometteuse des « Nouvelles Routes de la Soie » (Belt and Road Initiative) contribuera, à l’avenir, à renforcer leur partenariat.
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