Réquisitions : première lourde atteinte à la propriété privée par Macron
Depuis plusieurs mois, le droit à la propriété privée est discrètement, mais lourdement, attaqué en Europe dans un contexte de tensions croissantes. Nous avons déjà pointé les risques de la remontée des taux faisait peser sur les primo-accédants endettés en Grande-Bretagne, politique qui concourt à la « densification de l’habitat » prônée par la caste mondialisée et ses supplétifs écologistes. De son côté, la Commission Européenne a annoncé qu’elle utiliserait les avoirs russes gelés pour reconstruire l’Ukraine. Dans ce mouvement général où le droit de propriété commence à être grignotée de toutes parts, Emmanuel Macron apporte sa pierre : l’article 23 de la loi de programmation militaire précise (imprudemment selon nous) le régime des réquisitions en cas de péril pour la nation. Un amendement du gouvernement a même prévu des peines d’emprisonnement pour ceux qui refuseraient d’y obéir. Cette mesure s’inscrit dans la logique générale de « l’urgence » sur laquelle Macron s’est tant appuyé.