A en croire L’Express, les collectivités locales (qui d’autre ?) auraient bien du mal à recruter dans « les métiers de la transition écologique », dont l’existence même est intégralement dépendante d’un crédo idéologique, aussi passager qu’hystérique. Pour simplifier leurs tâches de recrutement, une seule solution : soviétiser tout le reste de la société. Et de la planète.
En URSS et dans les pays du Pacte de Varsovie, il existait des métiers imaginaires, pour lequel on formait néanmoins des jeunes, qui offraient des débouchés, permettaient de faire carrière etc.. Par exemple, un métier qui n’existait (et pour cause) nulle part ailleurs dans le monde : professeur de socialisme scientifique.
Après suppression totale du marché du travail (remplacé par l’affectation étatique de 100% des travailleurs), et d’ailleurs de presque tous les marchés non-clandestins, l’Etat était en effet seul juge de l’utilité sociale de telle ou telle activité. Et pouvait donc décider qu’il est utile de sacrifier des vies actives entières à l’étude et à la diffusion des fables tirées de l’antique littérature de MM. Marx, Engels &Cie.
Perdant leurs chaires en 1990, ces experts se sont d’ailleurs – pour certains – efficacement recyclés dans l’enseignement « du genre » et « du climat ».
Le « numérique responsable », avenir du genre sous-humain
L’Eurogoulag euroslave n’étant pas encore parvenu au même degré de perfection, les « métiers de la transition écologique » – qui n’existent nulle part ailleurs dans l’univers, et ne survivront bien évidemment pas à la chute des régimes davosiens en Occident – attirent peu de vocations. D’autant moins qu’ils seraient censés apparaître dans des domaines techniques où les besoins réels des BTP justifient, eux, l’existence de métiers réels et bien payés.
D’où les sombres constats de l’apparatchik climatiste interviewé par L’Express : dans le « numérique responsable » ( !), couine-t-il, « les candidats disposant des qualifications adéquates n’existent pas forcément ».
La solution – illustrée par l’évolution socio-économique des pays « libérés » par l’Armée rouge en 1945 – est bien connue et rôdée : il suffit de saboter toutes les autres filières – et d’ailleurs l’économie privée en général – de façon à ce que l’Etat devienne le dernier employeur un tant soit peu fiable, quitte à ce qu’il faille entrer au parti ou réciter sa chahada climatiste pour avoir droit à un poste. Et Davos, justement, y travaille d’arrache-pied, via son système ESG.