Depuis plusieurs jours, le gouvernement installe sa petite musique sur une suspension des réseaux sociaux à la demande, sans aucune intervention du juge et sans appel possible. Cette stratégie de censure et de violation de la liberté d’expression n’est ni un coup de tête ni un “acte isolé”. Elle s’intègre à une stratégie globale menée autant par l’Union Européenne que par l’OTAN. Comme l’explique très clairement Thierry Breton, l’entrée en vigueur du Digital Services Act (DSA) le 25 août 2023, imposera de nombreuses contraintes aux plate-formes en matière de censure à la demande des gouvernements européens. Ces mesures liberticides ne seront vraisemblablement pas limitées à l’Europe : l’OTAN déclare que la guerre de l’information (et contre la désinformation menée par les ennemis) fait désormais partie de ses missions centrales. L’ère de la liberté d’expression en Occident est bel et bien finie.
Tout le monde a entendu le gouvernement se répandre sur les demandes d’interruption de services, notamment sur la plate-forme Snapchat très utilisée dans les banlieues, au moment des émeutes. Cet épisode largement relayé a le mérite de mettre l’accent sur une politique qui se développe depuis plusieurs années, que nous avons déjà appelée la militarisation de l’information.
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Il me semble qu’en relisant ce qu’écrivait Snowden il y a dix ans nous trouvions la même conclusion à la révélation ” L’ère de la liberté d’expression en Occident est bel et bien finie. ”
À l’époque tout le monde n’était pas encore sur internet et nous pouvions encore agir en tant qu’humains à part entière et dans la vraie vie.
Nous n’étions pas encore réduit à vivre dans un monde uniquement virtuel dans lequel tout le monde dit, devant son écran, “il faut que” “destituons intel” etc. Sans jamais expliciter comment y parvenir dans la vraie vie.
Nous avons créé un univers schizoïde au sein duquel tout le monde cherche à trouver sa place… Pour y rester “quoi qu’il en coûte”…
Aujourd’hui là où l’humain peut s’exprimer en tant que tel ne subsistent que l’archaïsme et la sauvagerie, faciles à réprimer.
De crise en crise, l’étau se resserre. Tout le monde ou presque a oublié les entorses à la liberté d’expression sous Hollande ou au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron qui, pourtant, annonçaient la suite.
Le fascisme se caractérise par la fusion de l’économique et du politique, le contrôle total de l’information et un Etat policier. Macron a été “élu” pour faire barrage au fascisme, c’est lui qui l’instaure.
https://reseauinternational.net/elementor-330765/
rien que le nom “digital services act” : montre que la France a perdu toute souveraineté au profit des commissaires de l’UERSS
Rien de surprenant que l’Europe officialise cette démarche puisque “les réseaux sociaux” ont déjà entamé ce processus, l’ont appliqué à l’occasion de la longue période sanitaire et surtout de son antidote sacrée. Au moins cette fois, le langage est plus clair, il semblerait que les sanctions se porteraient sur l’incitation à la haine, l’appel à la violence, moralement défendable par une majorité de gens. Mais c’est étrange cette faculté d’oubli, de laisser croire que rien n’était fait dans ce domaine alors que beaucoup d’internautes ont été interdits de publication plusieurs fois et pour des durées diverses. Dans les faits sauf changement, il ne resterait que Twitter depuis Elon Musk qui se positionnerait opposé à la censure envers ses commentateurs.
Si l’incitation à la violence est à peu près définissable juridiquement, l’incitation à la haine est la porte ouverte à l’arbitraire. De fait, vous n’aurez plus le droit, potentiellement, de critiquer qui que ce soit. Et donc votre gouvernement et la caste qui tient les manettes.
Il est intéressant que l’Otan apparaisse enfin dans ce rôle de censeur. En effet, dans l’ombre et depuis des années, l’Organisation dicte nos contenus médiatiques.
Qu’allons nous devenir sans infos ? ils ont déjà beaucoup pris , donc après ils auront toutes nos vies . Pourquoi personne bouge ???
“destituons untel”…
L’empereur régulateur ! C’est la loi qui le fait ! Mais qui fait la loi ?