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“Fascisme gris”: comprendre la crise terminale du progressisme occidental

Edouard HussonparEdouard Husson
18 juillet 2023
dans Fil NOM
Temps de lecture : 13 minutes
A A
17
“Fascisme gris”: comprendre la crise terminale du progressisme occidental
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J’entame aujourd’hui une analyse approfondie de ce “fascisme gris” auquel j’ai déjà consacré quelques articles (ici, ici, ici). Les esprits occidentaux lucides savent combien la démocratie est mal en point. Mais comment désigner le mal qui la ronge ? Great Reset ? Néo-quelque chose (pour les uns conservatisme, pour d’autres libéralisme, pour d’autres encore, marxisme) ? Totalitarisme occidental ? J’explique aujourd’hui pourquoi le concept de “fascisme gris” est le plus éclairant et le plus opératoire. Les articles que je vais consacrer au sujet cet été n’ont pas pour but seulement de comprendre mais ils doivent aider à mobiliser tous les résistants, une fois que nous aurons identifié ensemble l’ennemi que nous combattons.

Macron – 12 juillet 2021

Juste après la mise en place du “passe sanitaire” par Emmanuel Macron à l’été 2021, j’avais proposé de désigner le régime politique actuellement dominant en Occident comme “fascisme gris“. J’avais trouvé emblématique au plus haut point la prestation du chef de l’État, annonçant avec l’énergie qui le caractérise, son intention de piétiner, en respectant les apparences, le code de Nuremberg. Rappelons de quoi il s’agit :

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Edouard Husson

Edouard Husson

Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l'Allemagne.

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Commentaires 17

  1. BBorghi says:
    il y a 2 mois

    Je suis impatient de lire la suite.

    Répondre
  2. Jean-Pierre Minier says:
    il y a 2 mois

    Bonjour M. Husson (et à tous les éventuels lecteurs),
    Il me semble que le totalitarisme désigne une domination qui se veut “totale” des individus, qui sont alors réduits au seul rôle de rouages d’une idéologie, quelle que soit cette idéologie. Donc, j’ai plutôt le sentiment que le totalitarisme ne se limite pas au seul régime Stalinien (et/ou Hitlérien). Mais, sinon, je trouve le terme de “fascisme gris” excellent et je suis d’accord avec votre formulation : “la forme que prend en Occident le totalitarisme”.
    Avez-vous pensé à faire des liens ou des ponts avec les travaux d’Ariane Biheran, cf. “l’internationale Nazie” qui parle des mêmes choses ou encore ses “chroniques du totalitarisme”, avec aussi ce qu’en dit Vera Sharav (sans parler des travaux d’Hannah Arendt) ?
    Je vais attendre les autres articles avec intérêt. Merci pour votre travail.

    Répondre
  3. rorosimpson says:
    il y a 2 mois

    ” il existe un lien encore insuffisamment exploré entre le fascisme historique et le monde anglo-américain. ”
    A ce titre le livre l aigle et le léopard de Eric Branca apporte un éclairage revelateur

    Répondre
    • Huger says:
      il y a 2 mois

      Ou “Wall Street et la montée en puissance de Hitler” d’Antony Sutton

      Répondre
  4. Lindependant says:
    il y a 2 mois

    Quand on voit la forte acceptation populaire pour des régimes fascisants dans TOUS les pays, à toutes les époques, il faudra aller jusqu’à une compréhension anthropologique de la soumission totale à l’autorité, tout autant qu’un désir permanent largement majoritaire qu’elle se crée et s’exerce.
    Remonter aux chimpanzés, voire à tous les mammifères sociaux, qui ont besoin d’une hiérarchie forte dans le groupe, avec un chef intransigeant et respecté au sommet.
    Atteindre l’explication finale dans notre ADN…
    Vaste programme, n’est-il pas ?

    Répondre
    • Ug says:
      il y a 2 mois

      Le problème c’est que beaucoup de gens aiment vivre sans importuner les autres tant que ces autres ne viennent pas les importuner en retour
      Si tout le monde agissait ainsi tout se passerait relativement bien
      Malheureusement pendant ce temps certains ne se contentent pas de ce petit espace que chacun accepte… pour ceux-là il en faut plus et c’est là que commence les problèmes pour tout le monde
      Cela ne changera jamais
      A chaque fois qu’on laisse un vide quelque part quelqu’un va se charger de s’y insérer pour devenir envahissant pour les autres

      Répondre
  5. Geraldf says:
    il y a 2 mois

    Moi je lis Bardèche, je suppose que vous-même en garderez souvenir? Qu’est-ce que le fascisme, pardon? Comment dévoyer comme vous faites, en reprenant ainsi justement un concept pleinement dévoyé par tout l'”antifascisme” qui a servi de sauf-conduit aux aberrations des plus criminelles depuis l’Épuration à Hiroshima, en passant par les bombes au phosphore sur les civils allemands (fascistes?), jusqu’à l’institutionnalisation rampante des intérêts de cette mafia victorieuse qui dictamine aujourd’hui sans piété aucune mais à (son) bon droit l’intoxication vaccinale en UE et ailleurs, sans tomber dans une caractérisation des plus hypocrites ?… Je propose donc quant à moi, pour recouvrir les béances qu’à si juste titre vous dénoncez : “la barbarie démocratico-grisée”. La griserie que chaque bonne crise entérine au titre de la confusion qui noie le poisson; la démocratie pour endosser la financiarisation du monde (son étatisation maximale?) dans ses filets médiatiques; la barbarie qui nous parle mieux du Mal que votre soi-disant fascisme, comme d’un courant d’étrangeté conquérante, confluence des bassesses et de l’inhumanité qui gagne…

    Répondre
    • Geraldf says:
      il y a 2 mois

      Ces âmes trop hautes pour leur temps étaient déconcertées par l’hypocrisie papelarde des chats fourrés qu’une victoire militaire qui était celle des autres avait fait les maîtres de notre destin.
      Maurice Bardèche – Souvenirs

      Répondre
  6. Michel Martinie says:
    il y a 2 mois

    Nom: BRETON Thierry commissaire d’une Europe dictatoriale dont les racines sont nazies

    Ou Thierry Breton, le néo-fascisme tranquille
    Thierry-Breton-le-pari-de-bruxelles.jpg

    Thierry Breton est le prototype de ces individus « citoyens du monde », c’est-à-dire mondialiste pour qui défendre son pays est une injure et un gros mot.

    Introduit en politique par René Monory, garagiste de Loudun devenu Ministre de l’Education, et sans rentrer dans les détails et méandres de son parcours, il suffit de mentionner qu’il a commencé sa vie à l’école Alsacienne, comme les enfants de Pap Ndiaye, avant d’intégrer de prestigieuses écoles.

    Devenu patron, il fut l’homme à la réputation de « killer » dont l’arrivée dans une entreprise signifiait qu’il allait rapidement y avoir du sang sur les murs afin que les comptes s’améliorent.

    D’octobre 2002 à février 2005, il fut à la tête de France Télécom , nommé par le gouvernement avec pour mission de redresser les comptes de l’entreprise. Il y laissera un triste souvenir, car à l’initiative d’un plan de redressement, dont son successeur Didier Lombard récoltera les fruits, matérialisés d’une part, par des résultats économiques très favorables, et d’autre part, par une vague de suicides sans précédent, près de 40 salariés le payeront de leur vie en seulement quelques années du fait de la politique de gestion du personnel qu’il initia.

    Thierry Breton laissera donc aux salariés de France Télécom le souvenir d’un patron ayant du cœur à l’ouvrage….

    C’est cet individu charmant que l’on retrouve commissaire européen, nommé par Emmanuel MACRON en 2019.

    Il vient de se rappeler au bon souvenir des populations de l’Union européenne avec son récent discours sur les mesures qu’il entend imposer à tout le continent européen, contre les « discours de haine ou appelant à la révolte » en s’en prenant aux réseaux sociaux qui cautionneraient ces discours ou laisseraient prospérer ces discours sans réaction.

    D’abord on pourra s’interroger sur ce que recouvrent les expressions « discours de haine » ou « discours appelant à la révolte ».

    Sous ces vocables, on peut mettre en cause presque tout ce qui ne convient ou n’a pas l’heure de plaire…

    Ainsi, si vous dites « il faut sauver la France de cette invasion migratoire incontrôlée », vous pouvez être mis en cause parce qu’auteur d’un « discours de haine » contre les migrants, ou comme « discours appelant à la révolte » pour sauver la France.

    Donc, tomber sous le coup de la Loi sans oublier que les réseaux sociaux publiant ces paroles devraient être coupés pour avoir accepté de vous diffuser.

    En clair, vous ne pourrez quasiment plus rien dire si la « police » (des milliers de personnes scrutant les réseaux sociaux) mise en place par le commissaire Thierry Breton le décide.

    Donc une sacrée épée de Damoclès au-dessus de la tête des réseaux sociaux.

    Inutile de tourner autour du pot, si ce que veut instituer MACRON & Thierry Breton à compter du 25 août prochain devient une réalité, ce sera l’instauration d’une authentique dictature.

    Et tous les pays de l’Union européenne seront tenus d’appliquer cette politique, car l’adhésion à l’UE des pays membres leur impose de les respecter, car supérieurs à toutes les législations nationales.

    Mais est-ce bien étonnant ?

    Pas du tout, car peut-être certains vont-ils le découvrir à cette occasion, puisque l’Union européenne est une véritable dictature depuis sa création qui plonge ses racines dans le nazisme.

    Tout d’abord, il nous faut rappeler ce que beaucoup de monde a oublié ou veut cacher, à savoir que le nazisme avait lui aussi comme projet la construction d’une « Nouvelle Europe ».

    Le 9 mai 1938, Adolf Hitler se rendit en Italie pour rencontrer Benito Mussolini afin de mettre sur pied les principes de cette nouvelle Europe, dictature placée sous contrôle allemand.

    À la suite de cette rencontre, du 21 au 25 juin 1938, le gouvernement nazi envoya à Rome des experts juridiques afin de jeter, avec l’Italie, les bases d’un cadre juridique de coopération pour la réalisation de ce projet.

    Le journal italien La Stampa du 26 juin 1938 rendra compte de cet événement, indiquant que les deux experts allemands (juristes) qui firent le déplacement étaient les professeurs Klaising et Hallstein.

    Intéressons-nous à ce dernier et retenez bien son nom: Hallstein !

    Moins de 20 ans plus tard, il sera celui qui, avec le chancelier Adenauer, signera le Traité de Rome le 25 mars 1957, en fait l’acte de naissance de l’Union Européenne

    Hallstein était un professeur de droit, éminent juriste allemand. En 1936, il fut nommé doyen de la faculté de Rostock.
    Nazi convaincu, il fut le personnage essentiel pour la rédaction des textes qui définissaient l’Europe que souhaitait construire Hitler.
    Une gigantesque campagne sera menée en Europe autour de ces thèmes afin de promouvoir le concept de « Das neue Europa ».

    Le journal français « Paris soir » titrera en première page, le 1er février 1941 : « 1941 sera l’année du grand regroupement de l’Europe, a déclaré le Führer à Berlin. »

    Le discours officiel de l’Allemagne n’était donc nullement d’humilier les vaincus, mais de leur tendre la main pour constituer et construire avec eux cette nouvelle Europe.

    La France du Maréchal Pétain acceptera de « collaborer » à ce projet de construction européenne. Une exposition « La France Européenne » sera d’ailleurs inaugurée à Paris au Grand Palais, avec les nazis, le 6 juin 1941.

    On voudra bien relever au passage que le terme infamant de « collaboration » est utilisé de nos jours juste pour dire que les « collabos » étaient les complices des nazis.

    Un pays vaincu, ou un gouvernement, ne « collabore » pas avec son vainqueur. Dit comme cela, ça n’a aucun sens.

    Le Larousse donne cette définition au mot collaboration : « Action de collaborer, de participer à une œuvre avec d’autres ».

    « Participer à une œuvre avec d’autres »… c’est cela le sens à prendre en compte.

    Et à quoi collaborait le gouvernement de Vichy ? À la construction de la « Neue Europa » voulue par Adolf Hitler.

    C’est notoirement oublié ou volontairement caché et le vocable « collaboration » est utilisé de manière particulièrement réductrice.

    La collaboration ne se limitait donc pas à la chasse aux Juifs avec l’Allemagne.

    Pour preuve, 6 jours après la poignée de main à Hitler, le Maréchal Pétain prononcera un discours, le 30 octobre 1940, dans lequel il déclarera :

    « C’est dans l’honneur et pour maintenir l’unité de la France — une unité de 10 siècles — dans le cadre d’une activité constructive du nouvel ordre européen que j’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration ».

    À la fin du conflit, les USA vont récupérer de nombreux nazis (savants, militaires, hommes du renseignement, etc.), les « recycler » puis les renvoyer en Europe pour servir leurs intérêts.

    Parmi eux, Walter Hallstein, l’homme qu’Hitler avait envoyé en Italie pour jeter les bases juridiques de la « Neue Europa ».

    Officier nazi, intégré dans la Wehrmacht comme tout homme de 12 à 60 ans vers la fin du conflit, il fut capturé par les Américains, le 26 juin 1944 à Cherbourg.

    Interrogés par les Américains, ces derniers se rendent rapidement compte de l’importance du personnage et l’exfiltrent vers les USA dans le cadre du programme « Paperclip ». Il sera emprisonné, dans le Mississippi, au « Camp Como » réservé aux prisonniers de guerre.

    Puis dans le cadre de l’opération « Sunflower », il est transféré à Fort Getty (Rhode Island) pour y suivre une formation à la démocratie américaine. Formation destinée aux prisonniers de guerre allemands.

    Il sera ensuite libéré et renvoyé en Allemagne où il exercera d’abord son métier de professeur de droit.

    Il entre en politique à la CDU et devient le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères du chancelier Konrad Adenauer, en 1951. Seulement 6 ans après la fin de la guerre et malgré son lourd passé nazi !

    À ce poste, il va élaborer la « Doctrine Hallstein » et négocier, au nom de la RFA (contrôlée par les Américains) les modalités de la construction européenne.

    Oui, vous avez très bien lu et sûrement déjà mieux compris

    Le nazi Hallstein, qui avait conçu le projet européen d’Adolf Hitler est chargé, moins de 7 ans après la fin de la guerre, de mettre au point les modalités de la construction européenne.

    Vous ne rêvez pas…

    Hallstein va tout simplement ressortir son dossier de 1938, enlever ce qui fait mauvais genre (la race aryenne, l’épuration des Juifs…) et le réutiliser.

    En maintenant le côté « dictatorial » de ce projet à savoir une direction constituée de technocrates non élus qui imposeront leurs volontés aux États membres de cette Union européenne.

    Il va également préparer et cosigner, avec le chancelier Adenauer, le Traité de Rome le 25 mars 1957.

    Dans sa première version, c’était l’Allemagne qui chapeautait le tout.

    Ce sont dorénavant les USA. Ceux qui tirent dans l’ombre les ficelles et qui sont les vrais pilotes du système.

    Il y a aussi, et en sus, ce que nous appellerons le secteur « privé ».

    Les grands groupes pétroliers et chimiques, les plus grandes banques et instituts financiers, qui exerceront un lobbying constant afin que les décisions prises aillent dans le sens de leurs intérêts.

    À cela s’ajoute un exécutif, non élu, constitué de la Commission européenne et de son (sa) Président(e)

    Enfin, un Parlement européen qui est chargé de voter ce que souhaite la Commission européenne.

    Ce Parlement européen, sans aucun véritable pouvoir, sera élu par le peuple des différents pays…un alibi de démocratie par un simulacre de représentation de la souveraineté du peuple mais qui, comme France de MACRON désormais ne possède et aucun pouvoir et n’exerce aucun contrôle sur la Commission !

    C’est exactement ce qui fut mis en place et que nous pouvons constater de nos jours.

    Il s’agit donc d’un système parfaitement dictatorial avec un léger vernis démocratique constitué par l’élection des députés européens. Afin de sauver les apparences.

    Pour couronner le tout, Walter Hallstein fut le premier président de la Commission européenne de 1958 à 1967.

    Non, vous ne rêvez toujours pas: cet individu au passé nazi fut le bras armé de l’Union européenne

    Si vous avez la curiosité de vous rendre sur le site de l’Union européenne, vous ne trouverez aucune trace de ce qui précède.

    Pourtant ces faits sont avérés et vérifiables sans aucune difficulté.

    Comme l’avait indiqué Viviane Reding (commissaire européenne), l’Union européenne réécrit son histoire au fur et à mesure « pour mieux répondre aux détracteurs ».

    À l’époque, gaullistes et communistes représentaient ensemble près de 60 % des électeurs.

    Les communistes, entre autres, ont dénoncé dans leur presse ces faits, notamment le « recyclage » d’anciens nazis ainsi que la domination américaine du système en train de se mettre en place.

    Pour toutes les générations ayant connu cette période, cette réalité était incontestable.

    Aujourd’hui, tout le monde a oublié et tout est fait pour cacher cette réalité historique aux nouvelles générations….alors que l’UE est dans la réalité une institution dictatoriale à laquelle la France, plus que jamais avec MACRON, et presque tous les autres pays sont assujettis à ses oukases.

    Ajoutons pour finir sur ce point qu’Hallstein présentera en 1965 un plan préconisant ouvertement une « Europe fédérale ».

    De Gaulle mettra immédiatement son veto à ce projet et engagera la « politique de la chaise vide ».

    Pour lui, préserver l’indépendance nationale de la France était la priorité absolue.

    Le général aura gain de cause et obtiendra par les Accords de Luxembourg l’instauration d’un droit de veto. Il obtiendra également le départ de Hallstein en 1967.

    Mais dès le retrait de la vie politique de De Gaulle en 1969, cette position très réticente de la France cessera et la marche à la construction de l’Europe d’Hallstein reprendra son cours sans plus trouver aucun opposant en France.

    La construction européenne se fait sur le principe d’une roue à cliquet. Chaque étape franchie rend impossible tout retour en arrière.

    Depuis l’Europe de Maastricht en 1992, les États ont accepté de renoncer à leur indépendance nationale.

    C’est l’Europe qui décide et impose à tous les États sa politique.

    Dit autrement, les USA ont imposé la mise ne place d’un système dont ils sont les principaux bénéficiaires, authentique dictature, dont les membres non élus imposent aux populations des pays membres des politiques sur lesquelles ils n’ont plus aucun moyen d’agir.

    Ainsi en est-il de la politique d’immigration, de la politique de l’énergie, des énergies renouvelables, de la politique de défense, etc.

    Alors, oui, la politique qu’entend imposer Thierry Breton est un véritable scandale démocratique.

    L’Union européenne déclare ouvertement qu’elle va contrôler ce qu’elle considère « politiquement correct » et quiconque osera s’élever contre ou promouvoir une politique contraire sera impitoyablement puni, voire détruit.

    Seuls les naïfs peuvent s’étonner de cela.

    C’est l’essence même de l’Union européenne d’être une authentique dictature

    La seule solution sérieuse est de sortir de ce système qui est une véritable dictature, notamment en activant l’article 50 du traité européen.

    Vous verrez que l’an prochain… tous les candidats se présenteront à vos suffrages pour les élections européennes en déclarant : « Votez pour moi POUR UNE AUTRE EUROPE ».

    Comme si cette Europe était modifiable, alors que c’est un piège mortel pour tous les pays membres.

    Mais nous aurons le temps de reparler de tout cela…

    ADDENDUM

    « une Europe dictatoriale dont les racines sont nazies »

    Un peu de lecture expliquée :

    Rappelons tout d’abord que la B.R.I. (Banque des Règlements Internationaux), qui a été créée au tout début des années 1920 et dont le siège se trouve à Bâle en Suisse, est une institution financière dotée de la totalité des prérogatives diplomatiques d’un État, elle a tous les privilèges, notamment en matière d’immunité de ses membres, et ne rend de compte à personne.

    Aussi, ce qui deviendra la B.R.I. est, à l’origine, des cartels internationaux basés en Allemagne et dirigés par les Britanniques, qui furent créés dans les années 20.

    Les deux principaux cartels étaient le trust chimique « IG Farben » et le Cartel international de l’Acier.

    John Foster Dulles était l’avocat de Richard Merton, fondateur du cartel « IG Farben » (liquidé après la 2nde guerre mondiale, ses actifs ont été scindés en neuf sociétés : BASF, Hoechst et BAYER – société mère de MONSANTO – d’une part, et six autres sociétés plus petites, dont AGFA) : l’histoire de ce cartel est très intéressante, car on y trouve une très étroite imbrication des intérêts allemand et anglo-saxon : « IG Farben » était notamment connu pour avoir financé la campagne de Adolf Hitler et avoir développé le Zyklon B, le gaz des chambres de la mort.

    Remarquons que, durant la guerre, le siège d’IG Farben, à Francfort, n’a jamais été bombardé alors que le reste de la ville était dévasté par les bombes alliées.

    Rappelons aussi que le siège d’IG Farben fut établi dans un immeuble construit sur le campus Westend, un gigantesque quartier privé appartenant à la famille Rothschild depuis 1837.

    Après la guerre, IG Farben deviendra le quartier général suprême des forces alliées européennes et le lieu principal de l’application du Plan Marshall (qui a largement financé la reconstruction d’après-guerre de l’Europe), ainsi que le siège des forces d’occupation américaines, notamment celui de la CIA, ce qui a conduit à son surnom « le Pentagone de l’Europe ».

    Ce cartel était associé à « l’ordre économique nouveau », ancêtre du « Nouvel Ordre Mondial », déjà recherché par l’Allemagne nazie.

    Concrètement, sans la BRI, l’Allemagne nazie n’aurait jamais pu financer ses préparatifs de guerre. La BRI a ainsi été la principale machine ouvrière de la 2ème guerre mondiale.

    NB : Remarquons que le communisme de Marx est une « image-miroir » du nazisme hitlérien : tous deux ont été créés par le cartel des banques centrales, et tous deux sont socialistes.

    La seule différence est que l’un exalte la race tandis que l’autre met en avant la classe sociale.

    On retrouve là, le mode opératoire habituel si caractéristique chez les globalistes : la subtile « gestion des contraires ».

    Du reste, c’était l’économiste libéral autrichien Friedrich von Hayek, prix Nobel en 1944, qui aimait rappeler ces paroles de Hitler : « Fondamentalement le national-socialisme et le marxisme sont identiques ».

    Et , enfin, la doctrine de Lénine « Nous les communistes sincères nous ne voulons pas la guerre, nous voulons le monde »

    Répondre
    • Felicie Minelli says:
      il y a 2 mois

      Merci

      Répondre
    • Cedric says:
      il y a 2 mois

      Très intéressant, merci beaucoup !

      Répondre
    • Jacqueline says:
      il y a 2 mois

      Merci pour ce commentaire tout aussi intéressant que l’article qu’il vient étayer

      Répondre
    • Bernard says:
      il y a 2 mois

      Felicitation, Monsieur Martinie. J’ ai revu tout mon passé d’ enfant, d’ ado et
      d’adulte sans pouvoir le diffuser à mon fils…peut-être à mon petit fils.
      MERCI pour votre longue analyse Historique. Bravo .

      Répondre
  7. Michel Martinie says:
    il y a 2 mois

    « Lorsque vous verrez que pour produire, vous devez obtenir la permission d’hommes qui ne produisent rien – Lorsque vous verrez que l’argent coule à flots vers ceux qui négocient, non pas des biens, mais des faveurs – Lorsque vous verrez que les hommes s’enrichissent davantage par la corruption et les pots-de-vin que par le travail, et que vos lois ne vous protègent pas contre eux, mais les protègent contre vous – Lorsque vous verrez que la corruption est récompensée et que l’honnêteté devient un sacrifice de soi – Vous saurez alors que votre société est condamnée. »

    Ayn Rand
    La Vague, 1957

    Répondre
    • Josy says:
      il y a 2 mois

      C’est exactement ce que nous constatons sous nos yeux. On peut relire le “traité politique” de Spinoza concernant la dictature telle qu’elle s’installe chez nous depuis que les hommes sans qualités humaines et morales avec leur seule avarice et leur plaisir infantile de dominer les autres sont arrivés par le jeu du puissant entre soi consanguin à se proclamer meilleurs que les autres.
      Il ne faut pas confondre ce type de pouvoir abusif et pathogène et la nécessité d’obéir à une autorité légitime qui correspond à la cohésion sociale qui unit les hommes sans les opprimer .
      La nature humaine et sociale de l’homme ne supporte ni l’interdiction de penser et de communiquer ses pensées , ni la corruption des pouvoirs qui rendent ceux ci insupportables et illégitimes.
      Les recrudescences du nazisme actuel sont les métastases de ce qu’il y a de pire pour garantir une vie humaine qui produise autre chose que des destructions pour le plaisir de détruite : une folie qui se prend pour la raison.

      Répondre
  8. Fep says:
    il y a 2 mois

    fascisme gris ou encore fascisme plus experimenté procedant avec plus de discretionattenant moins à la vie des gens ( encore que) mais davantage à leur dignité et à leur libertésans negliger biens leur santé et leurs biens et surtout leur conscience

    Répondre
  9. PalmerEldritch says:
    il y a 2 mois

    Excellent article. J’attends la suite …

    Répondre

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