La saga des chanteurs et des starlettes du cinéma ayant largement migré vers les RS, la bonne vieille presse people n’a plus, pour faire rêver le Boomeristan, que les piquantes péripéties des stars de la connivence – à commencer par la prima donna Marlène Schiappa, au probable remaniement de laquelle Gala consacre un article rédigé dans le style d’un scénario d’Amour, gloire et beauté (ou autre série brésilienne). A la faveur de l’autodigestion du politique, en plus, ça passe crème.
Délicieusement vieille France, Gala appelle aussi « compagne de Matthias Savignac » notre Marlène nationale des couvertures de Playboy. Non, ne demandez pas « Qui est Matthias Savignac ? ». C’est un malheureux qui s’affiche en compagnie de Marlène « bouffe ma chatte » Schiappa – on va pas l’accabler en plus…
A la faveur d’un détournement (déjà entamé sous Mitterrand) du noble concept d’amitié – qui finit par couvrir toute collusion maffieuse, quelle que soit la prévarication à laquelle elle mène –, Gala explique sans complexes l’éberluante impunité de la responsable du Fonds Marianne, et raconte à l’EHPAD fasciné comment cette pupille de Davos, zélote du couple Macron, va certes probablement perdre ses fonctions pseudo-gouvernementales, mais pour mieux rebondir, recyclée chez Publicis « où Clément Léonarduzzi, un ex-conseiller en communication d’Emmanuel Macron, occupe la vice-présidence en France. » Ah, ouf ! Tout est bien qui finit bien !
Playboy-cabinet Borne-Publicis : une carrière dans la com’
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils forniquent dans tous les coins et fauchent le pognon de dingue du très contribuable. Pour parfaire cette utopie sadique, il ne leur manque plus qu’une bonne presse aux ordres, qui dresse les victimes à l’adoration rêveuse et onaniste de leurs darons : et Gala fut !
L’orgie d’argent public distribué aux copains (qui se trouvent aussi être… des propagandistes du régime) à partir du Fonds Marianne ? Un simple « manque de rigueur », pour Gala.
C’est d’ailleurs en citant le Monde que Gala précise que, pendant le barbecue des adieux, « Emmanuel et Brigitte Macron auraient (…) eu ‘un mot gentil’ pour celle qui a toujours défendu le chef de l’État depuis 2016 ». Comme quoi, de la série brésilienne au rap, il y a, influençant visiblement Gala, une continuité thématique dans les productions culturelles de l’Occident pigmenté : le couple Trogneux, il « avance pour sa familia » !