L’assurance narquoise avec laquelle, depuis Nouméa, l’employé de banque Macron nous daronne en direct n’est pas davantage un bluff que ne l’est le « choix de la continuité » via le maintien de la Borne : l’un et l’autre sont les conséquences de la victoire politique des « 100 jours » – qui est certes aussi le naufrage du pays, mais ces deux évolutions sont, à vrai dire, indissociables.
Il y près d’un an, les adeptes du wishful thinking qui l’ont déclaré affaibli par la perte de sa majorité parlementaire n’ont pas compris que la division est le milieu naturel de Macron : il règne plus facilement sur un hémicycle divisé et livré à la zizanie des appétits personnels que sur une majorité hégémonique au sein de laquelle le cas Martine Wonner avait clairement démontré le risque d’une mutation des godillots en véritables hommes politiques.
Et ce qui est vrai du Parlement est aussi vrai du gouvernement : quel meilleur premier-ministre, pour l’hyperprésidence, qu’une Borne en sursis perpétuel, toujours flanquée du challenger Darmanin, et aussi efficace techniquement que politiquement translucide ? Macron est d’autant plus indéboulonnable que le régime est branlant.
Comme je l’ai expliqué sur la chaîne du Courrier, Macron a fait comprendre à la Caste que le régime n’a pas d’avenir en-dehors de sa personne.
Les 100 jours : une victoire par forfait pour cause de congés
En duplex depuis une île de l’hémisphère Sud où ne le rejoindront ni émeutiers, ni policiers en grève, le mari de Brigitte abreuve donc l’EHPAD hexagonal d’une orgie de en même temps :
Maintenir Darmanin-la-matraque, remplacer le woke Ndiaye par le laïc Attal, faire du Orbán sur l’immigration et en même temps soutenir (à juste titre, au demeurant) la prééminence du pouvoir judiciaire sur les forces de police.
Poursuivre le suicide industriel dicté par le récit délirant de la secte écosocialiste, tout en misant sur une énergie nucléaire condamnée par cette même secte – et d’ailleurs plus lourde de risques à court terme que n’importe quel « réchauffement climatique ».
Etc., etc..
En effet, pourquoi se priver ? Sauvé comme prévu par le Général Congés Payés, Macron s’adressait à une masse de pigeons tous piqués et tous protégés, qui viennent d’avaler sans émeutes une hausse historique des tarifs de l’électricité. L’Etat national est certes mort – le pouvoir xénocrate n’est est que plus stable.
Vous décrivez bien notre terrible réalité…
La caste au pouvoir ne tient que par Macron, et lui-même ne tient que par sa police.
10% sur l’électricité et vous vous attendiez à des manifs ? Vraiment ?
Après un passe nazitaire qui passe crème
Été ou pas ce serait passé
Les veaux que nous sommes en veulent plus
Allez Papa encore une fessée
Un petit marrant ce ModesteS « soutenir (à juste titre, au demeurant) la prééminence du pouvoir judiciaire sur les forces de police) » lequel pouvoir est aux ordres des puissants contre la plèbe flicaille, démontre finalement sa trouille d’une vraie révolte de ces plébéiens, dont un peuple de pigeons soumis et geignards et sans courage s’accommode. Panem et circenses ( mais que loterie évidemment) est toujours d’actualité. Pour ma part je m’accommoderais bien d’une bonne vieille révolution qui règlerait bien des comptes. Pour ceux qui sont capables de mettre leur peau au bout de leurs idées. Pas très nombreux en ces temps. Sauf flics et autres combattants dénigrés peut-être ?
Diviser pour régner ? Rien de bien nouveau.