Comment le fascisme (gris) est devenu mondialiste et d’extrême-centre

Comment le fascisme (gris) est devenu mondialiste et d’extrême-centre


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J’appelle « fascisme gris » le système post-démocratique qui caractérise actuellement  le monde nord-américain et l’Union Européenne. Du fascisme il accomplit le potentiel un moment interrompu par la victoire des Alliés dans la Seconde Guerre mondiale: culte de  la guerre asymétrique pouvant aller jusqu’au génocide, dépassement du nationalisme, détestation de l’économie de  marché et de l’esprit d’entreprise, destruction de la monnaie, capitalisme de connivence et de surveillance, contrôle strict de  l’information, règne de la technocratie, vision inégalitaire de l’humanité, eugénisme et malthusianisme comme aboutissement du « biopouvoir », obsession écologique, détestation du christianisme…On appellera ce système « fascisme  gris » car il s’appuie sur le « pouvoir gris » là où  le fascisme de la première moitié du XXè siècle s’appuyait sur  un culte de la jeunesse; et il se complaît dans les « cinquante nuances de gris » de la révolution sexuelle. Aujourd’hui, troisième volet de ma série estivale consacrée à l’exploration du « fascisme gris »: je reviens sur la question  du positionnement politique:  en un siècle, on est passé du « ni droite ni gauche » mussolinien au « en même temps » macronien.  Surtout, il est essentiel de comprendre  que le »fascisme gris » vit sur un leurre  grossier: il voudrait nous faire croire que le danger se trouve à « l’extrême droite » qui serait une héritière de Hitler et Mussolini; alors que le « fascisme gris » s’appuie sur le pouvoir de destruction potentiellement illimité de « l’extrême-centre ».

9/11 : quand un prof de Berkeley contestait le rôle de Cheney, par Thibault de Varenne

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Elise Rochefort a évoqué pour nous les controverses officielles sur l'emploi du temps de Dick Cheney le 11 septembre 2001. Peter Dale Scott, diplomate canadien devenu professeur à l'Université Berkeley, en Californie, a prétendu documenter le contexte de cette affaire explosive. Et voici les thèses qu'il a défendues, accompagnées de leurs critiques, bien entendu... Peter Dale Scott (né en 1929) représente une figure intellectuelle singulière et complexe dans le paysage académique nord-améri


Éric Verhaeghe

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Que faisait feu Dick Cheney le 11 septembre 2001 ? par Elise Rochefort

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Le 11 septembre 2001, le vice-Président de George W. Bush, Dick Cheney, décédé cette semaine, fait face seul ou presque au traumatisme du polyterrorisme qui frappe les USA. Mais qu'a-t-il fait au juste ? Près de vingt-cinq plus tard, voici le point des zones d'ombre et de controverse. L'analyse du rôle joué par le vice-président Richard "Dick" Cheney le 11 septembre 2001 est essentielle pour comprendre la réponse du gouvernement américain à la crise et l'évolution ultérieure de l'autorité e


Rédaction

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Amis de la liberté : cessez d'être les idiots utiles du système, faites sécession !

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La démocratie parlementaire se meurt dans le jeu des partis. Mais sommes-nous impuissants face à ce naufrage ? Et sommes-nous vraiment condamnés à attendre les prochaines élections ? Soyons lucides. La France n’est pas une démocratie libérale ; c’est un Moloch administratif, une machine à broyer l’individu sous le poids de la norme, de la taxe et de la morale collective. Depuis des décennies, les libertariens français s’épuisent dans un combat politique qui ressemble à une farce tragique. I


Éric Verhaeghe

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Doctolib: le “macronisme sanitaire”condamné pour abus de position dominante

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Sanctionné pour abus de position dominante, Doctolib voit enfin sa toute-puissance mise à nu. Derrière la success story encensée par Macron pendant la crise sanitaire, se cachait une machine à enfermer les praticiens, les patients et la concurrence. L'Autorité de la concurrence vient d'infliger une amende salée à Doctolib, le géant de la prise de rendez-vous médical. Cette sanction pour abus de position dominante révèle des pratiques d'exclusivité et d'acquisitions prédatrices choquantes. Plus


Rédaction

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