Niger : Macron perd un allié africain de plus…

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Au Niger, un coup d’Etat que la France n’a pas anticipé constitue un épisode de plus dans la saga d’un naufrage appelé Macron. Avec son style de petit marquis imbu de lui-même et convaincu de détenir la vérité universelle, l’énarcolonial Président de la République se met à dos toute l’Afrique, de moins en moins disposée à subir le mépris post-colonial de la caste et du microcosme parisien. Un épisode de plus dans la chronique d’un désastre national annoncé. Mais le cartel des médias subventionnés, acheté 1 milliard par un pouvoir à la dérive, faisant semblant de ne rien voir, et continue de cirer les pompes d’un Président affaibli.

C’est un coup d’Etat comme dans Tintin : la garde présidentielle a commencé par séquestrer le président nigérien Barzoum pendant 48 heures, puis Abdourahamane Tchiani, qui commande la garde, a annoncé qu’il prenait le pouvoir. Dans la foulée, des manifestants ont défilé dans les rues pour dénoncer le rôle de la France au Niger. Certains ont même fait mine de prendre notre ambassade d’assaut pendant quelques heures, ce qui a permis à une France de plus en plus réduite à l’impuissance d’affirmer qu’elle ne ferait pas de cadeaux à ceux qui exerceraient des violences contre ses ressortissants.

L’Inquisiteur du Monde accuse l’Institut de France de fachosphère

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Veerle Daens évoquait pour nous la paranoïa complotiste du Monde qui voit désormais un extrémiste de droite derrière chaque Français qui ne récite pas chaque soir son bréviaire progressiste. L'article consacré par le quotidien de révérence aux inclinations extrêmes-droitistes de l'Institut de France confirme cette obsession qui rappelle des heures sombres. Les excès du Monde : quand l'ex-quotidien de référence verse dans l'inquisition idéologique Dans le paysage médiatique français, Le M


Éric Verhaeghe

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La responsabilité du Titanic (ou comment Lecornu a nationalisé le dictionnaire), par Veerle Daens

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Il faut parfois rendre hommage à l’audace. Pas celle de l’entrepreneur qui hypothèque sa maison pour créer de la valeur – cette audace-là est morte depuis longtemps sous les coups de boutoir de l’URSSAF. Non, je parle de l’audace sémantique de nos maîtres. Cette capacité fascinante à vous regarder dans le blanc des yeux, la main profondément enfoncée dans votre poche, pour vous expliquer que s’ils vous la font (la poche...), c’est par pure grandeur d’âme. Les trois parties du Projet de loi de f


CDS

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Comment stopper l’incroyable braquage de la « rente d’Etat » indexée sur l’inflation ?

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Les obligations assimilables du Trésor indexées sur l'inflation ne sont pas de simples instruments financiers : elles sont devenues le symbole d'une progressive capitulation budgétaire, au point d’apparaître aujourd’hui comme un véritable « braquage légal » organisé au profit d’une minorité d'investisseurs, sous le regard complaisant – ou ignorant – de l'État. Il est cependant grand temps d’appeler un chat un chat : ce montage, présenté fin 1998 lors de sa création par Dominique Strauss-Kahn com


FLORENT MACHABERT

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Protection de l’enfance ou camp de redressement ? L’horreur ordinaire du service public

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À Paris, des éducateurs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ont rasé le crâne d’un garçon de 8 ans placé, l’ont filmé et moqué sur WhatsApp. Une « sanction » décidée sans accord parental ni judiciaire : l’État éducateur dans toute sa splendeur. Février 2025, foyer Jean-Cotxet (13e arrondissement). Eliott *, 8 ans, placé par décision judiciaire, est assis torse nu sur une chaise. Une éducatrice lui passe la tondeuse sur la tête tandis qu’un collègue filme et commente : « On va t’appeler Double F


Lalaina Andriamparany

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