Bolloré mène à bien son vieux projet de constituer une Fox News à la française. L’arrivée aujourd’hui de Geoffroy Lejeune au Journal du Dimanche, en grève depuis plus d’un mois dans l’indifférence générale (seule la presse subventionnée pense que cette publication a manqué), marque une nouvelle étape dans la réalisation de son plan. Nous avons déjà eu l’occasion de dire que la liberté éditoriale de Valeurs Actuelles n’allait pas sans donner quelques discrets coups de pouce à Emmanuel et Brigitte Macron. De façon drolatique, les grévistes n’en ont pas été rassurés. Ils ont, en vain, réclamé des garanties sur le maintien de leur droit à propager l’idéologie de la caste mondialisée, rebaptisée en novlangue “indépendance de la presse”. Ou comment réclamer fièrement le droit de rester en cage et d’en être heureux.
L’affaire “JDD” a agité le cartel de la presse subventionnée, essentiellement composé de salariés ordinaires (qui s’imaginent être des intellectuels), aux privilèges cultivés par le pouvoir pour s’attirer leurs bonnes grâces, convaincus que la soupe de la subvention durera éternellement parce qu’elle plaît au public. Dans un papier digne de la presse soviétique à ses grandes heures, le Monde d’hier a même écrit :
le JDD, devenu au fil des décennies une agora consensuelle symbolisée par son classement des personnalités préférées des Français, ou par son baromètre de la popularité des responsables politiques
Le Monde (éditorial courageusement non signé !)
Le JDD serait donc une “agora consensuelle” ? Et l’éditorial non signé du Monde d’ajouter :
La presse d’opinion n’est profitable à la démocratie que si elle respecte quelques règles essentielles. Il est très regrettable que le Groupe Lagardère, lorsqu’il négociait avec les journalistes du JDD, ait refusé selon eux le moindre engagement qui devrait aller lui aussi de soi contre « toute publication de propos racistes, sexistes et homophobes et, plus généralement, de tout contenu discriminatif ou haineux ».
Le Monde
L’une des premières règles essentielles de la presse est probablement de signer les éditoriaux, et on comprend mal pourquoi le Monde ne l’applique pas. Mais passons…
On apprend surtout que les journalistes ont demandé à Bolloré un engagement à ne pas publier de “propos racistes, sexistes et homophobes”, bref à délivrer la soupe habituelle de la caste mondialisée, qui criminalise toute pensée divergente. L’indépendance de la presse, ce serait donc obéir à la propagande officielle sans sourciller.
On souhaite bon courage et bon amusement à Geoffroy Lejeune, même si le Courrier a fort peu apprécié les libertés qu’il a laissées, lorsqu’il était à Valeurs Actuelles, à Jonathan Moadab dans les pressions très peu fraternelles exercées pour rendre service à Brigitte Macron.
Au JDD une nouvelle ère commence ! Et cette nouvelle ère c’est la liberté d’expression et la venue de Mr Geoffroy Lejeune et de son équipe est une bénédiction pour le JDD qui a besoin d’être débarrasser du Gauchisme bien-pensants, diabolisant et manipulateur et des différents avatars idéologiques qui faisait son ADN à l’époque de Jérôme Begle et les Gauchiasses du JDD vont devoir plier bagage pour rejoindre leur congénères Islamo Gauchistes de Libération, du Monde,Nouvel Obs, Marianne, BFMWC, LCI, Agence Française de Propagande, Slate, France Télévisions, Farce Info, TF1, M6, TMC, RMC et consorts…
Il y a une autre solution à laquelle je m’étonne que personne jusqu’ici ait pensé, c’est de charger Le Monde de la rédaction de tous les autres journaux ou magazines !
Excellente idée pour économiser du temps et de l’énergie, on l’appellerait la Vérité, en russe ça donnerait la Pravda.
Subventionner la presse pour préserver la liberté d’opinion me paraît être un sommet du machiavélisme.
Combien de pressetituees du JDD vont s’accomoder de ce nouveau patron pour rester près de la bonne gamelle ?
Tous mon général.
Bel image!
Pour ceux qui ne connaîtrait pas ou aurait oublier ‘il s’agit d’une illustration d’une fable de Jean de La Fontaine. Le loup et le chien. Elle décrit parfaitement la différence entre les journalistes connivent (représentés comme des chiens gras et docile) et les journalistes indépendants (comme des loups qui ont plus mal à manger tous les jours) Vous pouvez la lire à
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/loupchien.htm