Caractérisé avant 2022 par une opposition assez tiède au mondialisme occidental, et par une « ouverture à l’Est » réelle, mais grossie par sa rhétorique, le régime de Viktor Orbán semble avoir, depuis le début du chapitre « Ukraine », réellement changé de cap – comme en témoigne cet article d’il y a deux mois, signé par celle que beaucoup considèrent comme la seule idéologue réellement indépendante de la droite hongroise.
Nantie d’une fortune personnelle qui n’a d’égale que son impressionnant capital social (amitié personnelle avec Steve Bannon, etc.), l’érudite et batailleuse Mária Schmidt n’est pas de tous les plateaux et de toutes les chaînes YouTube. Rares, mais généralement frappantes, ses interventions n’en sont que d’autant plus précieuses pour comprendre les tendances lourdes de l’évolution idéologique de ce pays, qui semble aujourd’hui se diriger vers une rupture totale avec le mainstream progressiste d’Europe occidentale.
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Cette historienne ne fait que confirmer ce que j’ ai compris en lisant Pierre Hillard et d’ autres depuis qqes années. Faire tomber le mythe Churchill est nécessaire et participe du rétablissement de la seule vérité, n’ oublions jamais que C. a bombé les POPULATIONS allemandes en faisant d’ eux la cible principale de sa guerre et contrairement au droit international, source Angus Calder.
Et encore, cette historienne ne rappelle pas l’ entente cordiale -voire plus- entre Churchill et Roosevelt pour entrer en guerre contre l’ Allemagne, Churchill lâchant, “nous allons pousser Hitler à la guerre” .
Ce qui attira cette conclusion d’ un William Gayley Simpson, auteur suprémaciste blanc dans “Wish way western man” : “La conséquence évidente fut que nous nous sommes battus -contre les allemands, note perso- pour attacher les menottes de l’esclavage à nos propres poignets, et nous avons probablement scellé le destin de l’homme blanc”.
Etonnant, non?..
Superbe vision de l’histoire américaine qui met en évidence la contradiction fondamentale d’une part entre le rêve américain incarné par tous les migrants obligés de changer de vies là où ils vivaient pour rejoindre l’indépendance et la liberté afin de pouvoir développer leurs talents, entreprendre sans contrainte et faire fructifier des opportunités, et l’état profond, d’autre part. Il appert que cet état profond pourrait être un compromis géopolitique entre les USA (états unis) et UK (royaume uni).
Les Etats-Unis étant le bras armé et l’UK le cerveau?