Si, si ! Nous avons un secrétaire d’État à l’Enfance ! Elle s’appelle Charlotte Caubel. Dans le privé, elle est l’épouse du PDG de Carrefour, Alexandre Bompard. Au gouvernement, elle nous ferait rire en digne émule des Précieuses ridicules, si, derrière le discours évaporé d’une femme de la caste, ne se cachait pas la perversité d’un État moderne, qui prône l’individualisme absolu et pratique l’ingérence permanente dans la vie des gens.
Charlotte Caubel est secrétaire d’État à l’Enfance. Elle donne dans l’Express une interview délicieuse de ridicule. Jugez-en sur pièces :
Dans un certain nombre de quartiers, les services de soutien à l’enfance et aux familles ont du mal à fonctionner. Cela crée de la fatigue sinon de l’énervement, mais il y a aussi, dans beaucoup de familles, un rapport compliqué avec l’accompagnement. Quand on vient proposer de l’accompagnement à la parentalité ou un soutien à l’éducation, ce n’est pas toujours bien perçu…
Avoir un enfant, ce n’est pas avoir une mobylette ou un chien. Il ne faut pas se voiler la face : il y a des familles qui sont aidées mais qui n’ont aucune conscience de leur responsabilité parentale. J’ai redécouvert de très jeunes femmes avec cinq, six, sept voire huit enfants qui sont dans d’autres logiques que le fait d’être parent…
Je souhaite aussi que la notion d’”autorité parentale” dans notre Code civil devienne plutôt une notion de “responsabilité parentale”, et qu’il soit mentionné qu’elle doit être conjointe. Il y a des situations avec des pères défaillants, et d’autres avec des mères défaillantes. Il ne faut plus se contenter d’accompagnement social, il faut aussi qu’il y ait une conscience de la parentalité.
L’Express
Diantre, amis lecteurs, si vous avez des enfants, avez-vous conscience de votre parentalité? La marquise de Caubel vous attend au tournant.
Un conseil, au cas où vous la croisez ! Ne lui dites surtout pas que vous aimez l’école Montessori ! Elle déteste !
Une Précieuse Ridicule au service de l’Etat pervers
A vrai dire, en lisant les platitudes jargonnantes de Madame Caubel, on a de moins en moins envie de rire. Tout d’un coup s’étale devant nous toute l’absurdité de l’État contemporain.
On fait venir massivement des étrangers, qui ont des enfants et droit aux prestations familiales françaises. En même temps l’École n’a plus le droit de leur dire que la France est un pays généreux, universaliste et, surtout, assimilateur.
L’État déverse des milliards de subventions depuis des années pour pallier le malaise dans les banlieues. En même temps quand il y a encore plus de malaise, des émeutes, mêmes, car toute personne subventionnée, assistée, finit par se révolter, reprochant à son bienfaiteur de lui avoir pris sa liberté, là, le président de la République, le secrétaire d’État à l’Enfance et toute la bien-pensance nous expliquent que l’État ne peut rien, que c’est aux parents d’assumer leurs responsabilités !
Dans cette injonction paradoxale permanente qui caractérise la politique et la société modernes, Madame Caubel, en même temps qu’elle dit “nous n’y pouvons rien!”, veut se mêler de toujours plus de choses. En bonne représentante du “fascisme gris”, elle souhaite parler d’éducation, de pédagogie, d’autorité. L’État est chez vous, bonnes gens, il regarde tout ce que vous faites et il s’arroge le droit de commenter tout ce que vous faites, de fixer toujours plus de nouveaux interdits.
N’allez surtout pas croire que l’éducation, la famille, la paternité ou la maternité, l’intimité du couple relèvent de la sphère privée, que les personnes y soient libres de vivre comme elles l’entendent. N’allez pas penser que l’idéal de la caste au pouvoir soit l’emploi pour tous, l’autonomie financière des familles, le libre choix de l’école…..
ils prévoient tout même de faire des mugs a la gloire de la nouvelle Charlotte.. regardez en arrière plan…… Mais pourquoi eux qui pensent que l’éducation des enfants est de la responsabilité des parents, n’ont ils pas changé le nom du ministère de l’éducation nationale. Il faut leur dire que cet oubli est funeste. Vouloir encore éduquer des étudiants, car le ministère s’occupe aussi des universités, c’est la preuve d’un échec antérieur patent et bientôt s’ils se révoltent d’un échec absolu. Je leur propose de ne parler que “d’instruction publique” et de valoriser les parents plutôt que de leur savonner la planche continuellement.
+1000
L’éducation nationale est la plus fasciste de mes réformes.
Benito Mussolini.
+10 000. C’est tout à fait cela.
Echec ou et non. Pour la caste le jeune de banlieue subventionné est un allié puisque souvent délinquant. Ils empêchent les honnêtes gens de vivre tranquillement et cela facilite le délitement des liens sociaux pourtant indispensables à la conscience de classe et aux luttes collectives.
Comme ils ne paient pas d’impôts ils ne participent pas non plus à la reconstruction des mjcs brûlées des abris de bus et des vitrines cassées et bien sûr pas d’argent non plus pour remplacer les voitures brûlées puisqu’il est hors de question d’augmenter les salaires.
Les victimes en revanches s’en souviennent et sont focalisées sur leur besoin immédiat de protection contre ces personnes.
“Il ne faut plus se contenter d’accompagnement social, il faut aussi qu’il y ait une conscience de la parentalité”. Une gajeure pour l’Etat LGBTQI+!
Paradoxe supplémentaire: tout faire pour disqualifier l’autorité des parents et notamment des pères et se plaindre que celle de l’Etat n’est plus respectée….
Cette déclaration est stupéfiante de bêtise, de mépris. de dangerosité.
Elle laisse la porte ouverte aux idées ou initiatives les plus effroyables.
Est-ce que les “sans dents”, les “sauvages” des cités, ceux et celles qui échappent au système scolaire car celui celui-ci se délite et n’est qu’une représentation de cette société déliquescente, pourront – être privés d’allocations, chassés de leur logement, poursuit ? Qui sait ?
Ça pue vraiment. La macronie donne des idées, ou peut-être invite t-elle l’extrême droite à passer à l’action ?
J’ai froid dans le dos.
Article qui sonne juste, ils cherchent à nous contrôler, le bien commun ils s’en contrefichent.