Alors que les Echos s’inquiètent ce matin de la baisse de consommation alimentaire en France consécutive à la montée de l’inflation, la Banque Centrale Européenne publie une étude qui constitue une véritable mauvaise nouvelle pour les consommateurs, même s’ils croient le contraire : les salaires dans la fonction publique, dans la zone euro, devraient donner le signal d’une spirale infernale déjà commencée en France l’an dernier, celle de la hausse des salaires qui nourrit l’inflation, qui pousse à la hausse des salaires. Ces mouvements salariaux laissent à penser que l’inflation sous-jacente est partie pour durer…
Beaucoup s’en réjouiront : les salaires devraient augmenter dans la zone euro dans les mois et les années à venir, poussés dans le secteur privé par les augmentations de salaire dans la fonction publique. C’est ce qu’une étude de la BCE, dont nous tirons le graphique ci-dessus, indique. En réalité, cette spirale infernale, dont nous étions sortis à la fin des années 80 au prix d’une douloureuse modération salariale, a déjà repris en France, même si peu de Français s’en rendent compte. Au premier trimestre 2023, selon les URSSAF, les salaires ont sensiblement augmenté pour coller à l’inflation.
Bien évidemment, on comprend la satisfaction des salariés qui voient leur rémunération augmenter pour protéger leur pouvoir d’achat. Mais derrière cette apparence heureuse, se cache une moins bonne nouvelle : lorsque les salaires augmentent, l’inflation suit le même chemin, nourrie par la demande des consommateurs.
Tout indique donc que, pour revenir à une inflation à 2%, la Banque Centrale devra continuer à augmenter ses taux d’intérêt au-delà du raisonnable. Cela signifie moins d’emprunts immobiliers, donc moins d’accession à la propriété, et moins de croissance économique, donc plus de précarité.
Bref, la spirale économique qui s’enclenche, qui pourrait durer plusieurs années, est un mauvais tunnel qui commence pour les détenteurs de patrimoine : l’inflation devrait fortement éroder leurs actifs.
L’appauvrissement de la population est le but de la manœuvre. La tenir avec des chaînes par des pénuries chroniques énergétiques et alimentaires, l’identité numérique, le pass carbone et le crédit social pendant que les milliardaires mèneront la grande vie loin des gueux.
Un gueux qui n’aura plus grand chose à faire n’aura probablement plus trop envie non plus de servir l’élu de la caste qui peut tout faire
A un moment donné ça va coincer et peut-être bien plus rapidement que prévu
Il suffit de voir déjà les pénuries de main d’œuvre dans certains métiers…
Voyons ce que nous réserve les semaines et mois à venir !
Ceausescu menait la grande vie dans ses innombrables résidences (70) avec des comptes en Suisse gavés de dollars (400 millions) pendant que les gueux devaient s’entasser à plusieurs familles dans des cages à lapins immondes, sans chauffage l’hiver et sans voiture en sait quelque chose. Une leçon que le petit mec qui a 12 ans d’âge mental devrait méditer.