Une nouvelle étude publiée Science Translational Medicine a identifié des facteurs qui prédisposent au Covid long. Selon les chercheurs, le SARS-CoV-2 perturbe les mitochondries, ce qui engendre de nombreux dégâts dans les organes et provoque les symptômes persistants après une infection au Covid-19. Les mitochondries, situées au cœur des cellules, agissent comme de petites centrales énergétiques en transformant en énergie les sucres, graisses et oxygène.
On parle de Covid long, un terme générique qui désigne une infection prolongée au Covid. Même si le virus n’est plus détectable dans l’organisme, le corps continue à présenter différents symptômes tels que la fatigue, l’épuisement, des difficultés respiratoires et de concentration, des maux de tête, la dépression, de la fièvre récurrente… Une étude récente met en lumière une nouvelle facette de l’impact du virus SARS-CoV-2 sur le corps humain en révélant comment il perturbe les mitochondries, les centrales électriques cellulaires. Cette perturbation généralisée des mitochondries à travers divers organes, notamment les poumons, le cœur, le foie, les reins et le cerveau, pourrait potentiellement expliquer la multitude de symptômes persistants associés au Covid long, tels que la fatigue et le brouillard cérébral.
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