Il règne la ruée vers l’or, surtout parmi les entreprises chargées de « reconstruire » l’Ukraine. L’industrie de l’armement et des technologies, comme le groupe Rheinmetall, en fait partie. La cerise sur le gâteau, ce sont les garanties de la République fédérale pour protéger les investissements directs allemands. Enfin, il ne faut pas laisser la technostructure seule face à tous ces risques ! Les Verts en particulier semblent sensibles au lobbying des multinationales. Avec une audace sans précédent, la technostructure se sert actuellement des États en Europe pour imposer ses intérêts financiers et de pouvoir. D’abord la finance, puis les groupes pharmaceutiques, et maintenant les entreprises d’armement et de technologie. Ils font de gouvernements entiers et d’administrations publiques leurs larbins et font également largement subventionner leurs spéculations. Les bénéfices sont privatisés, les pertes sont supportées par la collectivité.
Le lundi matin commence bien, du moins pour les investisseurs à la bourse allemande : l’action Rheinmetall prend de la vitesse, car on commence à attendre des chars en Ukraine. Le groupe d’armement a triplé sa valeur boursière depuis le début de la guerre. Pourtant, le président du directoire, Armin Papperger, affirme aux médias qu’il ne se considère en aucun cas comme un gagnant de la crise.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.