Vous avez du mal, sous les averses, à percevoir la sécheresse justifiant qu’on vous taxe ? C’est parce qu’elle s’est cachée sous terre, vous assure L’Express, bien décidé à mériter sa subvention.
Les découvertes des Monsieur Jourdain du climatisme n’en finissent plus : non seulement l’été est plus chaud que l’hiver, mais le Centre et le Nord de l’Europe sont, en moyenne, moins secs que le Bassin méditerranéen. L’Express n’en revient pas !
Toujours plus difficile à reconnaître dans la partie de la réalité à laquelle nos sens nous donnent accès, la fameuse fin du monde dont l’expertise davosienne vit littéralement (comme les boulangers vivaient jadis de leur boulangerie) est d’abord allée se réfugier dans des séries de mesures techniques absconses, mais parfois encore vérifiables : il suffisait de rétrécir opportunément le champ de l’observation pour produire une apparence de preuve permettant de lancer la valse des superlatifs. « La sécheresse est descendue début août à son plus bas niveau depuis début 2022 » !
Vous vous souvenez probablement de ces « pics de mortalité » du printemps 2020, généreusement attribués à une pandémie qui n’a jamais eu lieu. C’est la méthodologie du Great Reset.
Encore des jeux climatistes, ou plus de pain du tout ?
L’ennui, c’est que, pour peu qu’on dispose d’une profondeur historique suffisante dans la série des mesures, une simple vérification technique non biaisée suffira à constater que, dans le récit ad hoc de l’expertise davosienne et de sa domesticité médiatique, bien évidemment, rien ne colle.
Il va donc falloir que la sécheresse, par exemple, devienne aussi invisible qu’un virus, et cause des dommages asymptomatiques – ou trop ordinaires pour être considérés comme des signaux d’alarme (sur le modèle du si surprenant décès des nonagénaires grippés).
C’est ainsi que L’Express en est réduit à aller chercher dans les nappes phréatiques – profondes, mal connues, mal mesurées, et pas depuis longtemps – la « réalité » d’une catastrophe climatique qui s’obstine à ressembler à ce que le français de l’Ancienne Normalité avait l’irresponsabilité d’appeler : la météo.
Du coup, je ne sais pas si vous êtes porté sur le pain, mais moi, j’aurais tendance à dire qu’il va bientôt falloir se décider : préférons-nous payer au boulanger le prix de son travail (qui nous nourrit), ou financer une expertise communiste qui finira tôt ou tard par nous affamer ?
Expertise communiste ??? En rapport avec le “bolchevisme “ayant cours en ex- union soviétique et qui n’était que du capitalisme d’état , ou y a t il un vague rapport avec l’expérience sociale, qui a parsemé l’histoire européenne, de mise en commun des biens et des terres pour la vie et la reproduction de l’être générique ?
Faire le lien avec le lyssenkisme, je pense.
Les idéologues veulent tout tout contrôler, même la science au mépris du réel.
Nous en sommes là…
Bonjour
Merci pour ces analyses.
Étant spécialiste indépendant, sans aucun conflit d intérêt, dans le domaine des ressources en eau souterraine,
Je confirme que bien des niveaux aquifères sont assez bas en France Métropolitaine. Parfois proches du niveau le plus bas dejà mesuré depuis 50 ans sur certains forages.
Mais cela ne peut être directement lié à un dérèglement, car il faudra encore plusieurs années d observation pour le confirmer …ou pas !
En effet, les épisodes de basses et hautes eaux souterraines se succèdent avec une fréquence de 5 à 10 ans.
Sur certains secteurs les niveaux ont baissé régulièrement depuis plusieurs années en raison de recharges hivernales insuffisantes.
Mais on peut difficilement en tirer des conclusions statistiques définitives quand à une « dérive » prolongée et s écartant significativement des observations disponibles.
On évoque un dérèglement…par rapport à quelle règle , quelle référence ?
On ne peut voir pour le moment que des épisodes qui s inscrivent dans des évolutions cycliques connues, certes avec un retour peu fréquent. Mais pas « encore » catastrophique.
Il serait intéressant de vérifier si les pénuries d eau potable rencontrées par certaines collectivités sont statistiquement exceptionnelles ou pas et la relation qu il y a entre les annonces et leur fréquence…
Ce qui m interpelle, c est cette manie folle d attribuer systématiquement à un dérèglement l origine de phénomènes dont les statistiques restent à approfondir de manière éthique.
Pour ceux que cela intéresse de se faire une idée, allez télécharger les données brutes des niveaux d eau des points d enregistrement sur le site Ades eau France. Tout y est. Armez vous d un bagage scientifique et statistique et vous pourrez vous faire une idée plus claire.
Sinon, le Brgm édite des analyses objectives de la situation.
Bruno
Je me pose, néanmoins, une question sur l’alimentation de ces nappes phréatiques : l’augmentation irraisonnée des surfaces étanches ( constructions, routes, etc……) a modifiée, à mon sens, le cycle de l’eau et de façon significative : c’est mon humble avis. La quantité d’eau, qui s’infiltre dans la terre et alimente ces nappes, se réduit de façon non négligeable. Il y 50 ans et surtout, en milieu rural, combien d’habitations avaient des gouttières ? Aujourd’hui, l’eau repart au tuyau !!!!!! Pourquoi n’oblige t’on pas d’installer des puits de perte qui pourrait alimenter notre terre ? Cette modification du cycle de l’eau n’a t’elle pas un impact sur le climat ? Voila un peu l’état de mes réflexions, je me trompe peut être aussi j’aimerai savoir ce que vous en pensez ?
Votre article est un sommet d’intelligence et de fine analyse de la manipulation mentale à laquelle nous sommes soumis, il faudrait l’imprimer et le distribuer à la sortie du métro ou à l’entrée des plages, mais est-ce que les français voudront le lire, voudront réfléchir, voudront ouvrir les yeux, rien de moins sur. Le peuple est hypnotisé par le cartel des médias subventionnés ou c’est un peuple zombi ?
Pour le pain va falloir se dépêcher. 10 % des boulangers ont fait faillite, ce qui a dû mettre en joie Schwab et ses copains millardaires.
Le soleil estival remonte à la plus haute antiquité. (pour parodier Vialatte)