Le satiriste américain Christopher J. Hopkins a été condamné par un tribunal allemand pour avoir prétendument diffusé de la propagande nazie sur la couverture de son dernier livre. En réalité, l’auteur s’attaque aux mesures restrictives Covid-19 et les critique vivement. Cela peut paraître paradoxal mais en Allemagne et en Autriche la résistance aux nouvelles mesures fascistes promues par les politiques et les médias est désignée en tant que « mobilisation d’extrême droite ». Les dispositions juridiques mises en place pour sanctionner le national-socialisme sont aujourd’hui instrumentalisées pour étouffer la critique politique dans l’œuf. La justice de ces pays joue le jeu : au lieu de remplir la mission constitutionnelle de faire respecter le droit, on abuse de la force publique pour réprimer la liberté d’expression.
Mi-juin, le dramaturge, romancier et satiriste politique américain Christopher J. Hopkins a dû faire le constat suivant :
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Porter une étoile jaune marquée « non vacciné » et être condamné pour « minimisation grossière de l’holocauste » est surprenant, mais il faut comprendre que l’utilisation de l’étoile jaune devient un blasphème radioactif, un sacrilège en soi même si le porteur n’exprime pas une moquerie ou une négation du symbole chargé de souvenirs tragiques ! Est ce hubuesque, kafkaïen ou orwellien ?
Malgré des similitudes avec certains moments de l’Histoire, que seuls les ignorants ou les mal-intentionnés peuvent nier, je trouve certaines analogies malvenues. Quand on sait qu’on défend une cause juste (les droits et les libertés) on évite de donner le bâton pour se faire battre, et du grain à moudre aux adversaires, surtout quand on sait qu’ils sont en position de force (faiseurs de presse et de la loi)
Tout ce qui n’est pas l’ordre du parti de l’ordre est d’extrême droite. Cet ordre là est bien le fondement du fascisme qui émerge alors systématiquement en cas de crise, comme l’ont montré la crise économique de 1929 en Europe, la pandémie de 2021. Ce phénomène est décrit aussi avec minutie par le great reset.
Classique inversion accusatoire… Que le totalitarisme soit brun, vert, rouge ou blanc ne change pas grand-chose à l’affaire. L’ennemi, c’est l’homme libre.
Staline disait bien aux communistes de traiter leurs adversaires de fascistes