En créant, en 50 ans de socialisme, un environnement fiscal, éducatif etc. cauchemardesque, nous avions fait notre possible pour couler nous-mêmes l’industrie automobile française. Comme elle s’obstinait malgré tout à survivre, les « trains de sanction » et « l’inflation » du Great Reset sont venus lui administrer le coup de grâce : 11 milliards de déficit au premier semestre 2023.
Comme c’est – avec le nucléaire, les instituts linguistiques (Goethe, Cervantès…) etc. – l’un des symboles de la souveraineté, il n’est pas étonnant que la gouvernance davosienne d’Emmanuel Macron fasse de son annihilation l’une de ses priorités. Revenue dès 2022 au niveau de 1973, la production automobile française plombe désormais le déficit commercial du pays. Ce dernier, à mesure que le mari de Brigitte « devient Viktor Orbán », devrait ainsi devenir un pays sans marque automobile propre.
En attendant, éventuellement, que, l’effondrement socio-économique aidant, les salaires réels atteignent le niveau qui était le leur en Europe post-communiste après la chute du mur : la production automobile pourra alors reprendre en France, sous pavillon asiatique ou américain, en payant des salaires hongrois à la partie du personnel spécialisé qui aura survécu aux années du suicide de masse.
Eh oui : l’illibéralisme a un prix, et il va falloir le payer.
Devenir-Hongrie de la France : C’est ça, ou l’islamisation !
On sait déjà que, sous prétexte de transition vers le « véhicule vert », c’est le géant Stellantis qui est censé construire la voiture emblématique de l’Euroslavie (comme Lada fournissait son image de marque, plus ou moins automotrice, à l’URSS).
La réorganisation de l’ONU, exigée par ces BRIC si délicieusement davosiens, socialisants et pigmentés, de même, va probablement se solder par une perte de facto du siège de la France au Conseil de Sécurité. C’est, en tout cas, ce que – abstraction faite de tous les beaux discours – souhaite l’intégralité du spectre politique doté de représentation parlementaire, divisé qu’il est entre une Macronie centrale qui travaille à une France soumise à Davos via Bruxelles et Washington et une Macronie étendue qui préfèrerait une France soumise à Davos via Bruxelles et Moscou.
Tout cela étant, finalement, assez démocratique : macronistes ou sarkozystes, les habitants du Boomeristan estiment ne pas avoir besoin d’emploi industriel ou de surplus commerciaux : ils veulent juste être sûrs de ne jamais manquer de morphine, ni d’injections miracle.
Le pays qui a vu naître l’automobile sera le premier à la voir disparaître.
Il y a un espoir que le moteur thermique reviennent en force. Un peu de patience à serrer les dents et on rigolera bien. D’ici là, on boycotte les véhicules électriques.
https://insolentiae.com/important-il-ny-a-plus-de-petrole-en-arabie-on-va-donc-en-fabriquer-accord-entre-stellantis-et-aramco/
‘revienne’, c’est mieux. Désolée de cette faute grossière.
les britanniques ont déja sacrifié le leur depuis des années (rover).