On apprend ce matin que, après son opération de communication à Saint-Denis, Emmanuel Macron envisage de simplifier le recours au referendum, officiellement pour complaire à l’opinion. Pour l’instant, on n’en sait guère plus, et il est trop tôt pour préjuger de l’esprit général de cette proposition. En l’état, les partisans du Referendum d’Initiative Citoyenne, issu des Gilets Jaunes et très souvent liés aux milieux non-vax, peuvent se réjouir d’imposer progressivement un rapport de force qui leur est favorable : invisibilisés par le cartel des medias subventionnés, ces opposants sont devenus des éléments incontournables de la vie démocratique. Mais le referendum est-il vraiment la solution démocratique dont nous avons besoin ?
La rumeur court, donc : dans la foulée de la rencontre de Saint-Denis, la fameuse IPA (initiative politique d’ampleur) organisée par Macron, le Président proposera sans doute de simplifier les conditions de recours au referendum. Ira-t-il jusqu’à modifier la Constitution pour élargir les référendums d’initiative parlementaire, dont on se souvient que les conditions d’organisation sont aujourd’hui très restrictives ? Poussera-t-il jusqu’à ouvrir au Referendum d’Initiative Citoyenne, totalement banal en Suisse, mais considéré avec une extrême suspicion par la caste mondialisée au pouvoir en France, qui craint les lubies des classes laborieuses ?
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Un referendum avec la propagande médiatique actuelle, sans aucun débat digne de ce nom, et les fraudes diverses à la portée des puissants, nous écrasera plus qu’autre chose.
Bonjour,
Je partage pleinement, le référendum est un guet-apens citoyen !!!
Je partage votre point de vue
Macron cherche à nous appâter avec un projet de référendum mais il faudrait pour cela modifier la constitution. Donc, pas folle la guêpe, il serait opportun d’en profiter pour introduire un petit article qui lui permettrait de se représenter…
Devant l’échec de la démocratie représentative qui a complètement trahi la souveraineté du peuple, je ne vois d’autres possibilité hormis la restauration monarchique que de redonner la parole au peuple souverain par la démocratie directe à la manière de la votation helvétique.
Bonjour , démocratie représentative est avant tout une oxymore. L’oligarchie à toujours prospérer avec celle-ci. La Suisse (et des états américains utiles le RIC) avec bonheur. Ce pays est incontestablement mieux géré que la France. Un référendum ne se limite pas à Oui ou Non. C’est aussi un moment où le Citoyen réfléchit en fonction des arguments des uns et autres. De ce point de vue cela fait trop longtemps que le pouvoir s’accapare le privilège de la réflexion et de la décision . Normalement, le référendum devrait être obligatoire pour tout changement de constitution . Bref… le RIC est l’outil démocratique le plus puissant effectif et connu actuellement . Mais si vous avez des exemples de démocratie liquide, je suis preneur. Merci.
La démocratie représentative est un oxymore, c’est bien dit.
Avec la caste, il n’y aura jamais de referendum. On a vu comment Sarkozy s’était torché avec celui de 2005.
Les Anglais ont bien réussi avec le Brexit…
Maintenant que la fraude électorale est possible (pas seulement aux Etats-Unis), pas de problème pour organiser un référendum…
“Procédé par lequel un homme qui a accédé au pouvoir demande à l’ensemble des citoyens de lui manifester leur confiance, en se prononçant par oui ou par non sur un texte donné.” C’est la définition du plébiscite donnée par le Larousse. Un homme désespéré et désespérant ne sauvent son image de soi que par l’arrogance. “Tout plébiscite, grâce à l’apeurement, à l’ignorance, donne toujours la majorité contre le droit, c’est-à-dire au gouvernement qui l’invoque”. C’est la conclusion de la communarde (1871) Louise Michel.
Le tour est facilement joué, fils de Ron.
Louise Michel soeur aînée du bolchevisme ne reconnaissait pas la majorité démocratique. Qui déterminera le droit qu’elle invoque? Dans l’ancien régime c’était la religion qui déterminait « le droit naturel » et l’église se voulait séparée du souverain ( Dieu et César )
En effet, toutes les questions auxquelles il est possible de répondre par oui ou par non, sans ambiguïté, devraient être traitées par référendum d’initiative présidentielle, parlementaire ou populaire et les parlementaires traiteraient les autres sujets conformément au vieux principe romain : le Sénat propose, le peuple choisit et les Consuls appliquent. Dans un tel système républicain, nos parlementaires débattraient et feraient un choix mais le peuple aurait la possibilité d’annuler ce choix par référendum d’initiative populaire (équivalent du droit de veto des Tribuns de la plèbe).
Si je comprends bien Macron aujourd’hui occupe la place du Sénat, du Peuple et des Consuls, ne serait ce pas la définition de Caligula ?
On ne juge pas un individu à sa tête, mais p*tain c’est pas possible il est shooté 24H ce crétin !!!
Que ceux qui veulent le destituer se manifestent.
Le vote est un mode de décision, pas forcément démocratique: la majorité peut exercer une tyrannie sur la minorité. C’est pourquoi on a mis des barrières comme les “Droits de l’Homme”, rédigés en fonction des erreurs du passé et souvent instrumentalisés. Mais ils ne prévoient rien pour les problèmes présents et futurs. La vraie démocratie, c’est la palabre africaine, où on négocie jusqu’au consensus. Inapplicable dès qu’on dépasse un petit groupe. Les coûts de transaction explosent de manière exponentielle…
De nombreux mathématiciens ou politologues se sont penchés sue la problématique du vote: Borda, Condorcet… Arrow ou Amartya Sen… Il n’existe pas de système cohérent d’agrégation des préférences individuelles. C’est mathématiquement démontré, mais cela dérange tellement qu’on continue à discuter…. En fait, c’est la dictature de l’électeur médian: c’est lui qui fait basculer la majorité…
En réalité, la démocratie est avant tout une culture du dialogue, du respect des autres et de la solidarité. A défaut, il y aura toujours des petits retors qui abuseront du système. On est donc très mal partis. Et in fine, comme l’information détermine l’action, celui qui contrôle les médias crée la réalité cognitive et peut globalement déterminer le résultat du vote. Comme l’a dit Sergey Brin (Google) à Klaus Schwab, voter n’est plus nécessaire…
Bravo, votre conclusion est terriblement vraie, notre système politique est à revoir intégralement.
C’est même avant le vote que le problème démocratique se pose.
Problème du nombre de parrainage, fin de l’anonymat pour les parrainages, peu de visibilité médiatique par la loi pour les partis politiques ayant pas d’élus, etc etc
Et après on dit démocratie… si le vote blanc était pris en compte et qu’en cas de vote blanc majoritaire, tous ceux qui seraient au premier tour devrait dégager pour laisser place à d’autres programmes… après voter comme on le fait en France c’est accepter de déléguer son pouvoir de citoyen, laisser d’autres gens décider pour nous-mêmes… c’est de la merde d’accepter cela vu la corruption en place
La démocratie n’est pas seulement un système d’agrégation des préférences individuelles d’où il est démontré qu’il puisse sortir des lois incohérentes si les préférences individuelles sont trop dispersées et contradictoires. C’est aussi l’indépendance des deux autres pouvoirs, judiciaire et exécutif, qui doivent renvoyer un feed back rapide au législatif pour adapter la loi aux réalités de la vie citoyenne. La palabre doit toujours être ouverte et possible au niveau judiciaire. La synthèse des jurisprudences doit pouvoir être inscrite dans la loi. Les lois inapplicables par l’administration exécutive du fait des entraves économiques nuisibles qu’elles entraînent doivent être remontées et corrigées sans dogmatisme par le pouvoir législatif.
le système démocratique bien huilé dans son ensemble est le système de plus efficace pour obtenir la liberté nécessaire au progrès, l’égalité des droits, la fraternité base de la justice sociale. La paix en somme.
La déviance démocratique bien connue est la construction artificielle d’un homme médian très majoritaire (centriste?) et son incarnation par un dictateur. Les préférences individuelles des citoyens sont alors imposées par une propagande forcenée, et imprimées par la presse subventionnée aux ordres. Accessoirement le pouvoir judiciaire, soumis à l’exécutif, légalise la persécution ses minorités. La propagande et la censure des opinions dissidentes permettent cette démocratie illibérale où le vote n’a plus lieu d’être, une harmonie apparente, mais en fait rigide et stérile à terme: le centralisme bureaucratique sans autre avenir que la servitude.