Il y a quelques années encore, lorsque le grand équilibre d’une Europe discrète était respecté, la question du Frexit paraissait incongrue, ou hâtive, ou déconnectée de la réalité. Bref, posée trop tôt. Mais, au fil du temps, le monde change… et l’Europe change ! La crise du COVID a révélé une Présidente de la Commission Ursula von der Leyen, qui outrepasse régulièrement le cadre institutionnel pour affirmer un pouvoir très personnel, au détriment des instances nationales. L’affaire des SMS échangés avec Bourla, le patron de Pfizer, à qui von der Leyen a acheté des milliards de vaccins à un prix exorbitant témoigne de la dérive illibérale de cette instance supranationale, au détriment de nos finances publiques. L’invention incongrue du marché européen de l’électricité se transforme en piège où nous nous ruinons pour payer nos factures d’électricité, où nous subissons une inflation terrible, pendant que quelques grandes entreprises s’enrichissent grâce aux profits ainsi dégagés. Et si nous renoncions à cette vision si idéologique, si pesant de l’Europe, pour retrouver notre douceur de vie d’antan ?
Souvenons-nous de cette douceur très française de vivre, à l’époque où nos villes et villages n’étaient pas ceinturés par d’horribles zones commerciales qui dévastent désormais les centres historiques, les vident, les appauvrissent. On se baladait dans les rues, on trouvait un boulanger, un bar, un boucher, un libraire, un marchand de primeurs. Des enfants sortaient de l’école primaire avec insouciance, et ni le chômage, ni la pauvreté, ni la drogue, ni l’insécurité, n’étaient un problème. On avait confiance dans l’avenir, on était fier d’être français, et la vie quotidienne n’était pas plombée par des couches de réglementation obscure, de paperasses, d’obligations en tous sens.
C’était la France de l’ordre spontané, au fond.
L’Europe de la paperasse et de l’interdit
Soixante-quinze ans après sa création, l’Union Européenne a bouleversé ce bel équilibre et nous laisse sans repères. Le poids des réglementations a littéralement explosé, jusqu’à devenir suffocant. Souvenez-vous de nos petits marchés où l’on trouvait des poules, des poulets, des lapins vivants. Au nom du bien-être animal, l’Europe a interdit ces ventes. Souvenez-vous de ces petits bistrots où l’on partageait des spécialités maison sur des nappes en vichy, pour trois fois rien : l’Europe a imposé des normes d’hygiène qui oblige n’importe quel restaurateur à investir des fortunes dans du matériel frigorifique.
Et souvenez-vous de la fierté des Français, lorsque le général De Gaulle a lancé les projets de centrale nucléaire : nous aurions de l’électricité pas chère, pendant longtemps. Tout cela n’est plus. L’Europe a imposé un abscons marché européen de l’électricité où l’énergie produite pas chère peut être revendue à prix d’or par des spéculateurs, selon des règles mystérieuses qui sont une vraie cause de Frexit. Et tout cela se fait sans aucun débat démocratique.
Tout réglementer, tout interdire, au nom du marché, de la libre concurrence, du libéralisme : telle est l’imposture de l’Union Européenne dont les Français mesurent désormais tout l’inconvénient.
Un débat interdit par la caste
Tous ces sujets, et bien d’autres encore, sont évidemment largement connus, mais ils sont étonnamment interdits par la caste, qui a imposé ses éléments de langage sur le sujet de l’Europe. Il faut dire “imposer”, car le cartel de la presse subventionnée s’emploie à marteler tous les arguments élitaires destinés à interdire toute remise en question du monstre bureaucratique européen.
Le squelette du fanatisme européiste est bien connu, ses mensonges aussi. Alors que la paix en Europe a subsisté grâce au contre-poids soviétique puis russe face à l’OTAN, il est de bon ton d’affirmer que l’Europe, c’est la paix, même s’il n’existe pas d’armée européenne, ni de diplomatie européenne. La récupération est impressionnante.
De même, il est de bon ton de répéter que la France n’est plus une puissance qui compte, et qu’elle n’existe plus que par l’Europe. Il y a long à dire sur ce postulat qui s’appelle une “pétition de principe”, et qui organise l’abaissement du pays pour justifier le développement constant de l’Union. En réalité, qu’est-ce que la France a gagné dans cette construction, sinon une perte d’influence grandissante dans le monde, et une désindustrialisation qui la tiers-mondise peu à peu. L’Europe devait grandir la France, elle la diminue chaque jour un peu plus.
Mais tout cela, il est interdit de la dire, et même de l’évoquer, sous peine d’être taxé de populisme, de nationalisme, ou d’on ne sait trop quel mot infamant en “isme”. Aimer son pays et se poser des questions de bon sens est devenu une tare. Penser à l’avenir de ses enfants sans l’abandonner par principe à la caste est devenu une faute, une marque de bêtise.
La propagande est bien rodée, on la connaît.
La France a-t-elle vraiment dit son dernier mot ?
Tout ce discours abrutissant repris en boucle par les médias que la caste détient, qu’elle met au service du pouvoir au sens large pour défendre l’intérêt qu’elle trouve à “construire l’Europe”, tout ce discours vise à une seule chose : à organiser notre propre censure intellectuelle, à nous interdire de nous poser les questions simples, de bon sens, que tout peuple normalement constitué se pose.
En l’espèce, l’Europe telle qu’elle est, obèse, impérative pour ne pas dire impériale, intrusive dans nos vies, cette construction institutionnelle contre nature qu’est l’Europe, constitue-t-elle bien notre avenir incontournable ?
Tout d’abord, nous l’avons dit, elle nous affaiblit et elle nous appauvrit progressivement.
Surtout, elle est une forme d’Europe, elle n’est pas l’Europe. Elle est, disons-le, une projection dogmatique et idéologique du “marché”. Elle ne s’appuie certainement pas sur l’identité profonde des peuples qui la composent.
Enfin, l’expérience réussie du Brexit montre qu’une France affranchie de l’Union Européenne pourrait retrouver des couleurs inattendues. Si nous acceptions le jeu de l’indépendance, nous retrouverions des marges pour défendre notre propre modèle de développement, notre propre sentier de croissance.
Sur tous ces sujets, le débat serait sain. Cela ne signifie pas qu’il faille à tout prix pratiquer le Brexit. Cela signifie seulement que nous devons assumer cette problématique dans notre débat public, et nous demander avec franchise quels efforts nous pourrions et nous devrions fournir pour redevenir un grand pays, par-delà les limites que l’Europe nous impose aujourd’hui. Ce débat serait stimulant et aurait le mérite d’ouvrir des perspectives inattendues à beaucoup de Français qui se résignent au déclin et au pessimisme.
Un grand homme politique avait prédit tout cela. Il s’appelait Philippe Séguin.
La liste des méfaits de l’Union européenne sur le quotidien des français est longue, patente et dramatique, les français devraient se précipiter vers la/les listes qui propose/ent le FREXIT aux européennes. Mais comme l’a très bien expliqué un lecteur du CdS : «puisque l’information détermine l’action, ceux qui contrôlent les médias créent la réalité cognitive et peuvent déterminer le résultat du vote » En conséquence il faut livrer en priorité la GUERRE MÉDIATIQUE.
Absolument
https://odysee.com/@PrinceActarus74:a/LA-FABRIQUE-DES-ENPAFES:d
C’est le culte du secret qui a permis à l’oligarchie d’avancer progressivement ses pions, c’est l’information qui libérera les peuples
Première cible à attaquer les médias subventionnés, est il vrai que les journalistes du service publique touchent une prime quand ils disent du bien de l’UE ? Une opposition parlementaire normalement cérébrée devrait poser cette question au nouveau ministre Goebbels du gouvernement.
Rien à ajouter
ce n’est pas tant frexit que bruxit qu’il faut viser.
Par ailleurs, nos dirigeants sont les premiers responsables : ils ne s’opposent pas à la commission (espérant en faire partie un jour) : ce sont des traites, tout simplement à traiter comme tels.
Le frexit sans sortir du socialo communisme ne servira à rien.
Eh oui !
“Si nous acceptions le jeu de l’indépendance, nous retrouverions des marges pour défendre notre propre modèle de développement, notre propre sentier de croissance.”
Pensez vous sincèrement que “notre propre modèle de développement, notre propre sentier de croissance” signifie autre chose que la même civilisation des horribles zones commerciales qui ont détruit l’antique douceur de vivre ?
Le développement et la croissance, je ne sais pas ce que c’est d’autre que cette même laideur-là.
Alors oseriez vous parler clairement et à la place de notre propre sentier de bonheur, de douceur de vivre à la française. Car ce sentier-là est hautement désirable, salutaire, important et urgent. Mais il ne supporte pas les mots poncifs de “développement et croissance”, ces mots mêmes dont cette UE honnie nous bourre le choux jusqu’à en vomir. Pour ce sentier-là il faut d’autres mots plus précis, plus concrets, plus terre à terre. Il s’agit d’autononie, de liberté, de nourriture saine, de communauté, de beauté, de bonté, de sagesse.
Oui, n’oubliez pas que les mots développement, croissance et les tonnes de chiffres qui vont avec, ont été imposés par la caste.
Une belle réflexion sur le PIB par exemple:
https://reseauinternational.net/economie-ils-nous-mentent-depuis-50-ans/
Dernier § : Cela ne signifie pas qu’il faille à tout prix pratiquer le Brexit …. trop tard c’est déjà fait ????quant au Frexit il est indispensable, la question ne se pose même plus.