La campagne des européennes a largement commencé à droite, avec de premières annonces sur les listes du Rassemblement National et de Reconquête, qui concourent manifestement avec une certaine avance. Mais ces listes “populistes” évoqueront-elles le sujet tabou, mais qui est dans beaucoup d’esprit désormais, du Frexit et des intérêts que la France peut tirer d’une sortie de l’Union Européenne ? Rien n’est moins sûr puisque ce sujet est délibérément invisibilisé par le cartel des médias subventionnés et considéré comme infamant. Sauf qu’une série d’éléments factuels le rend aujourd’hui profondément incontournable. Nous vous expliquons pourquoi… Les partis populistes oseront-ils lever le tabou pour désinvibiliser ce débat ?
Donc, les listes “populistes” font florès et personne ne sait si elles oseront percer le plafond de verre imposé par le cartel de la presse subventionnée : le mot “Frexit” sera-t-il prononcé ? Et sera-t-il mis en débat comme une possibilité bénéfique pour notre Nation, là où aujourd’hui ce terme est considéré comme infamant et éliminatoire de la parole publique ?
Les bonnes raisons de pratiquer le Frexit ?
Alors que, lors des élections précédentes, la question du Frexit pouvait paraître idéologique et, au fond, hors de propos, le scrutin de 2024 se déroulera dans un autre contexte.
Tout d’abord, l’Union Européenne impose un marché de l’électricité qui pénalise l’industrie française par rapport à l’industrie allemande, et qui ruine les efforts déployés par le général De Gaulle pour doter la France d’une énergie indépendante, propre et abordable : l’énergie nucléaire. Depuis la survenue de la guerre en Ukraine, le prix de l’électricité imposé par l’Union explose. On retrouve ici la stratégie de la sobriété destinée à faire baisser la production de gaz à effet de serre, sous le prétexte bien connu de sauver la planète. Résultat : l’inflation explose, se transmet à toute l’économie, et le niveau de vie baisse.
Dans le même temps, pour refroidir la contestation, la Commission a fait adopter des règlements illibéraux comme le Digital Services Act (DSA), dont Thierry Breton est devenu le VRP sans complexe, qui permettent de bâillonner toute opposition construite à ce régime de soumission aux intérêts du Deep State américain. Progressivement, la Commission a pris le contrôle des opérations, et impose la censure pour faire taire toute opposition à son ordre mondialisé.
Parallèlement, la remontée des taux de la Banque Centrale constitue une épine de plus dans le pied des Français (et de quelques autres peuples européens), parce qu’ils raréfient l’accès au logement, compliquent l’investissement et tarissent les perspectives de croissance. Bref, l’eurozone devient un espace de morosité économique, où la liberté est une denrée de plus en plus chère et où se chauffer, s’éclairer, produire, suppose des dépenses de plus en plus lourdes.
Appartenir à l’Union se justifie-t-il encore ?
La question centrale est systématiquement marginalisée
Toutes les questions que nous posons ici méritent non seulement d’être formulées mais elles devraient structurer le débat politique du pays comme la question du Brexit en son temps pour notre voisin d’outre-Manche.
Jugez-vous que la comparaison soi malvenue ? Nous pensons le contraire, pour au moins deux raisons : d’abord, nous avons, grâce au Brexit une image claire des enjeux. Certes le peuple britannique a pu faire un choix démocratique ; oui, la classe politique britannique et la technocratie européenne ont dû se résoudre à faire appliquer le vœu du peuple souverain. Mais on voit aussi comment la caste mondialisée a réussi, depuis quatre ans, à largement neutraliser la volonté qu’avaient exprimée les Britanniques de reprendre la maîtrise de leur destin :
+ Boris Johnson lui-même s’est incliné devant la pression de tous les enfermistes et liberticides durant la période du COVID – réalignant de fait son pays sur l’UE qu’il venait de quitter.
+ Depuis que la “‘crise sanitaire” est terminée, deux autres politiques mettent en danger la démocratie britannique : l’écologie punitive et le soutien à l’Ukraine dans la guerre avec la Russie. Il est cependant une différence fondamentale entre la situation britannique et la nôtre : les Britanniques peuvent remettre à tout moment en cause une mauvaise politique parce qu’il ne tient qu’à eux de faire jouer la souveraineté réaffirmée du Parlement britannique. Alors que le peuple français sait instinctivement que, quoi qu’il fasse, on lui opposera les engagements pris à Bruxelles !
Il est essentiel de mettre au centre la question toujours marginalisée, invisibilisée, celle du Frexit, si l’on veut empêcher la caste d’escamoter les libertés, comme elle s’est habituée à le faire depuis une génération.
Peut-on être crédible aujourd’hui face aux Français si on refuse un débat sur le Frexit ?
Il y a trente ans, quand le traité de Maastricht fut signé, l’Europe de l’Ouest, toute à la joie de la disparition inattendue du communisme, croyait que défendre la liberté consistait à abolir toutes les frontières. Trente ans plus tard, l’Union Européenne a tenu le contraire de ses promesses : le néo-libéralisme s’est transformé en néo-dirigisme ; et plus l’Union Européenne impose ses règles, moins elle se révèle efficace.
Les Français sentent cela plus ou moins confusément – malgré la tendance du système politico-médiatique à invisibilser les quelques personnalités, courageuses et lucides, qui réclament un débat approfondi sur le principe et les modalités de l’appartenance de la France à l’Union Européenne.
Nous voilà revenus à la question de départ. Les partis de droite, qui commencent dès maintenant à faire campagne pour les élections européennes de juin prochain se rendent-ils compte que toutes les causes qui leur sont chères, qu’il s’agisse du contrôle de l’immigration, de la défense du pouvoir d’achat, de la liberté d’entreprendre, de la défense des enfants contre les tyrannies idéologiques etc…, ne pourront pas être efficacement défendues sans que soit posée simultanément la question du degré d’intégration européenne, des modalités de l’appartenance de la France à l’UE ?
Il n’en ira pas différemment des autres partis. Prenons au sérieux la volonté de réindustrialisation portée par Renaissance ou l’espoir de faire entendre la voix de la France dans le monde : on ne rendra à la France son indépendance industrielle, son auto-suffisance alimentaire, son autonomie énergétique etc…qu’en posant la question de la souveraineté.
La France est ainsi constituée (par l’histoire) que rien ne peut s’y construire durablement sans la préservation ni l’exercice de notre souveraineté. Voilà pourquoi est nécessaire un débat sérieux, approfondi, sans faux-semblants, sur la question de savoir si une sortie de notre pays, partielle ou complète, des politiques de l’Union Européenne, est opportune, nécessaire voire vitale.
A la fin, c’est le peuple français qui tranchera. Encore faut-il que la question ait été posée loyalement et que le jugement de nos concitoyens ait été loyalement éclairé par un débat, ramenant dans notre vie politique le principe de réalité.
Entièrement d’accord . En avant toute. j’ajouterai aussi le pandemic treaty qui doit être finalisé ( signé?) en mai 2024 soit la prise de pouvoir sur la souveraineté des nations par l’OMS soit BGates, Gavi, les labos us et allemands, ( la Allemands ont 22 co-projets avec Gates) et la Chine qui est pour moi le cheval de Troie du gouvernement mondial.
Oui, il est évident que retrouver notre souveraineté passe par le Frexit, le bilan économique et politique de notre adhésion à l’Union européenne est désastreux. Mais le débat sur le frexit est totalement invisibilisé-censuré par l’inquisition politico-médiatique. J’ai retenu la semaine dernière un excellent commentaire d’un lecteur du CdS qui disait : « puisque l’information détermine l’action, ceux qui contrôlent les médias créent la réalité cognitive et ils peuvent déterminer le RÉSULTAT du vote, Klaus Schwab pense que voter n’est plus nécessaire ». Bien sûr je m’attends à ce que le CdS soit traité de fasciste.
Désinvisibiliser et non désinvibiliser 🙂
Oui, Frexit !
Vous avez raison, la question de l’indépendance nationale est existentielle. Si elle ne recouvre pas son indépendance, notre nation disparaîtra.
Le néolibéralisme a provoqué une augmentation considérable des grandes fortunes et donc du pouvoir de l’oligarchie ploutocratique qui impose ses vues à l’Union Européenne, et à chacun des États qui compose cette dernière, comme elle le fait aux USA d’ailleurs. Or, l’oligarchie est mondialiste, favorable à l’immigration et hostile aux nations (elle est aussi favorable au wokisme et à la théorie du GIEC). Le principal ennemi des nations est de nos jours le libéralisme.
D’accord avec vous sur tout sauf sur la fin. Ce n’est pas le libéralisme (dont manifestement vous ne connaissez pas la définition) qui est responsable mais le capitalisme de connivence.
Je ne suis pas certaine que les partis de droite aient à cœur le contrôle de l’immigration, la protection du niveau de vie, la liberté d’entreprendre, et la défense des enfants et plus largement des français contre les tyrannies idéologiques…
Les partis de droite sont atlantistes et mondialistes.
Il n’y a que quelques individualités parmi le catalogue des partis et des personnalités politiques qui défendent réellement et conceptualisent le frexit. Il faut donc donner à ce projet une grande visibilité et rendre également visibles les “ambiguïtés” des partis de droite.
Il y a du boulot!
Ce n’est pas pour rien que l’UPR et son président ont déjà annoncé une liste aux européennes : la stratégie Farage a payé au R.U. – c’est une piste comme une autre pour la France, surtout au point où on en est… Cela étant, je ne rejoins pas votre vision sur les partis. Pour qu’il y ait des partis, il faut qu’il y ait des élections. Et il faut que les partis acceptent le résultat des urnes et une certaine déontologie élective. En 2008, la trahison de sarko aurait du le conduire droit en prison à vie, lui et ses ministres, à défaut d’être exécutés manu militari. En 2017, le trucage du temps de parole, avec la loi Urvoas, avait pour seul but d’empêcher Asselineau d’expliquer le pourquoi du Frexit et le fond du problème aux français. En 2022, les élections ont carrément été privatisées, à coup de parrainages truqués, pour évincer le candidat du Frexit ! Or je n’ai pas ouï UN SEUL “parti” de notre assemblée si “démocratique” venir dénoncer ce qui a signé la fin des urnes, et donc de la démocratie ! Ils ont tous couvert la forfaiture, y compris les grandes gueules du RN et de LFI ! En résumé aujourd’hui on a 5 à 10% de traîtres à la nation qui eux se déplacent aux urnes par pur intérêt spéculatif. On a une masse énorme d’abstentionnistes qui avait l’occasion de renverser ce régime en 2017, mais qui l’a perdue en 2022. On a de plus en plus de souverainistes qui en ont marre de l’UE, avec malheureusement beaucoup de coucous de l’UPR qui ont fleuri pour mieux diviser les souverainistes. Et tout le reste qui n’est qu’illusion et mensonges entretenus, la palme revenant comme toujours à LFI qui a fait réélire omicron et au RN qui n’existe que pour perdre le 2nd tour à coup sûr. Au crétincé supérieur, l’histoire ne nous dit pas combien de temps encore il faudra à nos “veaux” pour comprendre que l’UE les mène droit à l’abattoir.
Rappel du discours de Jacques Chirac, lors de la campagne aux élections européennes de 1979 :
“Cette Europe de l’impuissance; cette Europe ouverte comme une passoire à toutes les crises du monde; cette Europe non-européenne mais dominée par les intérêts germano-américains; cette Europe du chômage importé; cette Europe mollusque, sans corps; cette Europe sans dessein véritable, où les sociétés multinationales dictent leurs lois aux États; cette Europe où la France serait engluée comme dans un marécage, je le dis avec calme et détermination, cette Europe-là, nous ne l’accepterons jamais!”
https://www.bfmtv.com/politique/jacques-chirac-l-homme-qui-a-transforme-la-droite_AV-201909260103.html
BFMTV, le 26 septembre 2019.
Europe : le « J’accuse » de Philippe de Villiers :
Les preuves que j’apporte à travers les archives montrent que les Américains ne voulaient pas d’une « Europe-puissance ». Ils voulaient un marché annexe pour écouler leurs surcapacités productives, et une simple « commission exécutive » dans un bloc transatlantique où les nations européennes viendraient se fondre sous une gouvernance mondiale…
J’ajoute que le troisième Père de l’Europe, Walter Hallstein, était un juriste d’Hitler.
Il a appartenu à quatre organisations nazies, a été professeur en enseignement du nazisme, a été capturé par les Américains, rééduqué avant d’être propulsé président de la Commission européenne. Ils le tenaient. Découvrir que l’architecte du traité de Rome a été un bureaucrate nazi est quand même inquiétant !…
https://www.leparisien.fr/politique/europe-le-j-accuse-de-philippe-de-villiers-11-03-2019-8029092.php
Le Parisien, le 11 mars 2019.
Sondage IFOP de février 2022 : 63% des Français sont favorables à l’organisation d’un référendum d’appartenance de la France à l’Union européenne.
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2022/02/118885_Rapport_FREXIT_2022.02.14.pdf
On a la bombe atomique on a de l’énergie via EDF , un stock d’or dont la banque de France refuse de donner les stocks , on se fait virer de l’Afrique mais si on sort de l’OTAN , des diktats des usa , il nous reste des chances de normaliser nos relations avec la Russie et tout le continent asiatique.
Le cadre de réflexion est celui de la mise en place progressive, à travers la subversion des élites, d’un plan de “fin des nations”, c’est-à-dire qu’elles ne décideront plus des lois qui s’imposeront à leurs citoyens.
C’est ce paradigme – bien éloigné de la “démocratie” – qui est le lien entre différents problèmes qui semblent a priori indépendants.
Or, l’UE est l’expérimentation européenne du mondialisme.
Des pancartes Frexit dans les stades et on rachète BFM !!! Qui connait un milliardaire frexiteur, climato réaliste et contre la propagande woke dans les écoles ?
Des tshirts Frexit, des sacs de course en tissu Frexit, des autocollants Frexit…va falloir qu’on fasse le travail d’information nous-mêmes avec chaque personne avec qui l’on parle.
quel est le slogan sous le mot Frexit ? Faut que cela touche le porte-monnaie ou bien la France en général que même les anciens immigrés regrettent, il ne faut surtout pas diviser et intégrer tout le monde. Éviter le discours sur les libertés dont le mot fait fuir tous les bobos et retraités, parler de retrouver notre électricité, notre agriculture, notre France.
Allez des idées de slogan ?