Il y a une ambiguïté profonde, que j’avais soulignée à propos de Lula. Les BRICS courent le risque de n’offrir au monde qu’une sorte de “Great Reset bis”. Hier, nous disions du bien du communiqué du G20 sur la question de l’Ukraine. (ici et ici). Pour le reste, le texte, en particulier par son attachement aux Objectifs du Développement Durable, montre que les dirigeants non-occidentaux sont encore engoncés dans la vulgate progressiste véhiculée par les organisations internationales. A partir de là, il y a deux attitudes possibles. La première, aussi idéologique que le Great Reset qu’elle combat, consiste à renvoyer tout le monde dos-à-dos. La seconde, proprement politique, conduit à prendre ce qu’il y a de bon dans la révolte des pays émergents, en laissant pousser le bon grain et l’ivraie. Quand viendra le temps de la moisson, nous passerons tout au tamis de notre tradition des libertés, héritée de Jérusalem, Athènes et Rome. Ce faisant nous aiderons à stabiliser le monde pacifique et libre auquel aspirent les peuples – tous les peuples. L’enjeu n’est pas mince : la dernière carte que le progressisme occidental (que je préfère désigner comme ‘fascisme gris’) va jouer est celle d’une connivence entre dirigeants du monde pour imposer ordre sanitaire, écologique, dirigiste. Ne laissons pas faire !
Nous avons dit suffisamment de bien de la capacité des pays “émergents” à s’imposer aux États-Unis sur la question de la Guerre d’Ukraine dans nos publications d’hier. Cela ne doit pas nous empêcher de dire notre exécration du reste du communiqué final du G20.
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Dans le paragraphe «e» il faudrait rajouter une note sur la dette des pays en voie de sous développement.
Oui les pays des BRICS sont bien imparfaits, lula a triché aux élections comme Biden, les russes sont revenus à leur modèle autocratique, les chinois sont revenus à leur modèle impérial, mais sommes nous si fiers de la démocratie française pour l’exporter ? Les BRICS s’associent courageusement pour contrer le principal danger mondial qui est l’hégémonie américaine, qui a objectivement anéanti l’Europe. Les 40 ans de sanctions américaines ont maintenu de manière évidente les mollahs iraniens au pouvoir.
Attention, à la différence des USA, on n’a pas de preuve d’une fraude pour faire passer Lula.
Aux Etats-Unis, il y a contradiction en le résultat de l’Ohio, qui a toujours donné le président américain (gagné par Trump en 2016 et 2020), et le résultat final. Ce n’est pas une preuve absolue mais cela indique un évé&nement inattendu qu’on n’arrive pas à justifier au plan global.
Au Brésil, Lula a gagné de peu, mais gagné, l’Etat de Minas Gerais, qui indiqueaussi toujours le vainqueur.
Merci pour ces précisions.
Tout passe et tout dégénère (que chacun soit vigilant à ne pas être entraîner dans la chute !)… sauf Ce qui ne passe pas. Tant que vous ne l’avez pas trouvé et ne vous y êtes pas réuni et ré-intégré, vous n’êtes que feuille morte emporter par les vents de l’histoire terrestre, vulnérable aux influences majeures infra-humaines ou démoniaques de cette fin des temps.
vous êtes bien aimable avec le nommé Delsol Jean Philippe. Je ne le trouve excellent dans aucune des grossières caricatures qu’il propose dans un style qui fleure plutôt le Crapouillot ou Gringoire. Oui les BRICS se cherchent et pour faire vivre un pays de la dimension de ceux-ci il faut être fort. Mais que les collaborateurs du fascisme à 50 nuances de gris nous listent les leçons de démocratie qu’ils adressent à la planète, c’est pitoyable, à défaut d’être risible.