Ce week-end, déjà, un député macroniste avait voulu interdire les VPN sur Internet, pour permettre les vérifications d’identité en ligne. Aujourd’hui, c’est Paul Midy, ancien de McKinsey, vainqueur de Cédric Villani aux dernières législatives, macroniste intégral, qui a proposé d’établir un lien entre la carte d’identité et les comptes sur Internet. Cette solution, déposée par amendement à la fameuse loi sur la sécurisation du numérique, aurait permis de supprimer l’anonymat sur Internet, au moins pour les services de police, et accéléré les poursuites judiciaires contre les internautes trop remuants. Cette nouvelle attaque contre les libertés et la vie privée était évidemment présentée comme une façon de lutter contre la haine en ligne. Parallèlement, les macronards ne proposent aucun contrôle destiné à limiter ou surveiller les opérations de contre-influence diverses menées par les services gouvernementaux. Le règne de l’arbitraire et de la censure sans limite et sans contrôle se prépare. Pour l’instant, Midy a retiré son amendement… mais ce n’est que partie remise.
Paul Midy n’est pas seulement un député macroniste aux allures de premier de classe. C’est aussi et surtout un ancien de McKinsey, bien décidé à défendre mordicus le contact tracking sur Internet théorisé par Klaus Schwab et par la caste mondialisée. Partout, il faut réduire les marges de liberté, et permettre à la grande machine bureaucratique qui veut contrôler nos vies privées de surveiller et de punir tout ce qui ressemble à un opposant.
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Autant proposer le contrôle d’identité systématique pour entrer sur l’autoroute. L’Internet n’est jamais qu’une autoroute de l’information comme on disait il y a 25 ans. Une telle loi ne ferait que renforcer les avantages de l’usurpation d’identité qui est l’un des nombreux fléaux du monde digital moderne.