Les annonces de la FED, ce mercredi, ont douché les marchés financiers dans des proportions inattendues. Ce matin, les indices européens sont encore à la baisse. L’aversion des spéculateurs aux taux élevés qui réduisent la croissance est bien connue. Mais elle prend de la vigueur au milieu d’un véritable marasme… et nous assistons peut-être aux premiers craquements d’un édifice financier qui chancelle dangereusement depuis des années, mais tient toujours debout. Attention, en tout cas, au glissement qui pourrait se produire du fait des difficultés que nous évoquons régulièrement… et que nous rappelons aujourd’hui.
Depuis mercredi soir, la bourse de Paris est à la peine, comme la plupart des bourses du monde. L’annonce d’une longue période à taux directeur élevé a refroidi les ardeurs et laisse présager une période d’argent difficile et de tensions financières importantes. Surtout, le changement de donne financière en quelques mois, où les taux sont passés de 0 à plus de 4% en Europe, dans un contexte que nous avons déjà décrit, modifie sans crier garde les équilibres installés depuis 10 ans. L’argent facile, c’est fini ! Et chacun s’inquiète pour les conséquences à long terme de ce bouleversement.
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Étant nul en économie comment puis je prévoir la date de la prochaine crise financière ? D’après l’évangile de saint Mathieu : « Pour ce qui du jour et de l’heure personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le fils, mais le père seul. »
Pour le moment on ne peut pas dire que les marchés s’effondrent ; on est en train de faire un « range market » au pire pour le moment. Les marchés sont complètement décorrélés de la réalité aujourd’hui…
Quand on entend les difficultés du quotidien dans son entourage et que l’on voit où sont perchés le CAC et le S&P on ne peut pas dire que pour le moment les marchés nous montrent quoi que ce soit.
Dans les mois qui viennent il est tout aussi probable d’avoir une hausse qu’une baisse.
Si on annonce la fin de la hausse des taux les marchés pourraient très bien aller plus haut mais tout aussi se dire c’est déjà « pricé » par le marché et baisser quand même.
Si une baisse devait arriver on n’est pas du tout à l’abri d’une décision de banques centrales indiquant la reprise d’un quantitative easing et hop ça repart comme en 40.
Il est tout bonnement impossible de prévoir quoi que ce soit sur les marchés dorénavant ; seuls sont qui tiennent le gouvernail de la finance mondiale et des banques centrales peuvent savoir où ils vont mener les marchés.
La seule chose non maîtrisable (et encore) c’est le fameux cygne noir… parfois même ça on se demande si ce n’est pas créé de toute pièce pour faire une purge et repartir de plus belle derrière après avoir mis tout un tas de gens sur la paille.
Sans une bonne stratégie sur les marchés il devient difficile d’investir sur des fondamentaux purs.