Sous l’impulsion du sympathique David van Hemelryck, une campagne favorable à la destitution de Macron bat son plein, sous les radars du cartel des médias subventionnés, mais grâce aux relais d’influence désormais institutionnalisés de la presse dissidente. Arrêté hier par la police, dans Paris, sous les caméras d’une agence de presse dont le siège affiché est à Washington, van Hemelryck avait aujourd’hui les honneurs d’André Bercoff, l’immuable présentateur de Sud Radio, propriété du fondateur de Fiducial, le fameux Latouche, proche des milieux néo-conservateurs. Destituer Macron ? Quelle bonne idée ! un impeachment à la française. Mais cette idée, toute droite venue des États-Unis, comment la réaliser concrètement ? Voilà une question simple qui attend encore ses réponses.
Il fallait lire les compte-rendus finalement assez positifs sur la campagne de Van Hemelryck favorable à la destitution dans les quelques papiers de la presse subventionnée cet été. Le bonhomme attire un capital de sympathie tout à fait mérité auquel nous ajoutons notre obole.
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Merci pour cet éclairage .
Les raisons d’invoquer cet article 68 appelant à la destitution ne manquent pourtant pas, Macron se comportant depuis 2017 comme un traître à son pays et aux Français. Même si l’entreprise est difficile, voire vouée à l’échec, imaginez les répercussions sur l’opinion publique mondiale. Un sacré coup de pied dans la fourmilière ! Parce que s’il ne faut rien faire qui ne soit assuré d’un succès, alors même le plus déterminant des amendements à n’importe quel projet de loi serait vain.
On peut penser comme Dupont-Aignan que refuser de sortir du marché européen de l’électricité et accorder une rente de situation à des fournisseurs alternatifs sans valeur ajoutée est une haute trahison contre le pays.
Allons plus loin, les actes de gouvernement que nous pourrions reprocher au dirigeant français – le nommer serait lui faire trop d’honneur – ont été signés par des ministres ou des élus, lesquels sont politiquement et juridiquement responsables, faisant donc office de fusibles juridiques. Un exemple en a été donné lors de la dernière intervention de ce dirigeant quand il s’est défaussé sur les maires pour la hausse des taxes foncières qu’il a provoqué en supprimant la taxe d’habitation.
Donc, avant de s’attaquer au dirigeant français, il faut déjà traîner ses sous-fifres en justice pour excès de pouvoir et réussir à convaincre les cours de renier ce qu’elles ont approuvées dans le passé, à commencer par les décrets en conseil d’état. Ce n’est pas gagné, puisqu’on voit mal une cour qui est juge et partie se déjuger elle-même…
Ce que l’on peut par contre reprocher au dirigeant français, c’est de violer la constitution, quand il refuse le vote prévu sur les opérations militaires, ou déclare « vouloir emmerder les non-vaccinés ». Le problème c’est qu’il l’a fait avec la complicité des gens qui pourraient le juger. On voit mal par exemple Bardella qui s’est compromis avec ce dirigeant et a violé lui aussi la constitution en acceptant d’usurper le rôle du parlement demander à ses députés de soutenir une destitution pour ce motif.
Dans ces conditions, il faut mieux organiser un jugement moral public non officiel: rappeler sans cesse les actes du dirigeant français constitutifs de trahison du pays (comme pour les sanctions contre la Russie ou bien la vente d’Alstom aux américains) ou bien d’acte de torture et barbarie (comme les demandes publiques de forcer à la vaccination avec un produit expérimental dangereux) ou encore d’usurpation de fonction (comme lorsqu’il annonce comme une décision personnelle ce qui relève de la compétence d’un ministre ou d’un préfet).