Le 26 septembre 2022, les gazoducs Nordstream 1 et 2 en Mer Baltique étaient sabotés. Deux journalistes américains, John Helmer et Seymour Hersh ont livré depuis lors des éléments décisifs sur l’implication directe des États-Unis dans le sabotage. Pourtant, l’enquête internationale court toujours. Dans l’Union Européenne, aucun État, à commencer par l’Allemagne, n’a osé dénoncer cet acte de guerre des États-Unis contre contre l’Europe. La destruction de Nordstream est l’aboutissement de la volonté depuis longtemps exprimée des États-Unis, de saboter les bases d’une économie européenne autonome. Si l’on juge une politique à ses conséquences, l’implication de l’Union Européenne dans la guerre d’Ukraine et le sabotage de Nordstream conduisent très concrètement au grippage du moteur économique de l’Union, l’Allemagne. Elle officialise en même temps une soumission de l’Europe aux États-Unis.
Le 27 septembre 2022 au soir, on pouvait lire sur le blog de John Helmer, journaliste américain vivant à Moscou :
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La presse française -oligarchique et subventionnée- accuse de complotistes ceux qui désigne ???????? comme coupable de l’attentat, pourtant Biden avait annoncé début février 2022 sa volonté d’empêcher l’ouverture de NS II, Georges Friedman confirme l’action américaine. La presse anglo-saxonne est plus libre que l’européenne, le premier amendement de la constitution américaine a du bon.
Merci pour ces éclairages, mais je reste sur ma faim : je ne comprends toujours pas pourquoi les allemands se sont couchés devant les américains après ce sabotage menaçant gravement leur économie et leur industrie.