Surprises : Macron kiffe la bagnole – et certains Français, la liberté, par Modeste Schwartz

On était juste partis pour un après-vente routinier de la bonne petite démago quasi-simili-climatosceptique à laquelle Macron, comme il faut faire passer l’austérité, a fini par se résoudre. Et là, c’est le drame : dérapant, le journaliste de 20minutes nous apprend que les Français, non seulement « kiffent leur bagnole » autant que le beauf marié à Brigitte – mais l’apprécient même plus depuis « le Covid » ! Moralité : trop de Great Reset nuit au Great Reset.

C’est une histoire qui pourrait, à elle seule, résumer tout l’échec (prévisible) du Great Reset, c’est-à-dire du volontarisme stupide insufflé par le teuton sinophile Schwab dans le projet du mondialisme kissingérien : en cherchant à imposer de façon autoritaire l’accélération forcée de processus qui conduisaient, lentement mais sûrement, le sous-homme tertiaire occidental vers la société-ruche dont Davos rêve, le Great Reset réveille dans l’homme blanc des appétits d’indépendance qu’il avait lui-même oubliés.

Ainsi, s’il est techniquement faux de prétendre, comme l’a fait Macron dimanche, que le Français (« malgré les enjeux climatiques » – se croit obligé d’ajouter le plumitif de 20minutes) reste « attaché à la bagnole », c’est parce qu’en réalité, depuis le covidisme, il aime davantage la voiture individuelle – garantie contre l’obligation d’avoir à partager, dans les transports en commun, l’habitacle de zombies en niqab pseudo-sanitaire, ou d’avoir à produire un pass pour prix du privilège de se déplacer dans les odeurs de pisse.

Le somnambule réveillé se rebiffe

Il en va de même avec les vaccins (dits « classiques »), dont, en 2020 encore – alors même que le rôle pathogène des virus constitue plutôt une croyance médicale qu’un fait scientifique –, presque personne (pas même le complotiste Modeste Schwartz) ne se méfiait, avant qu’on ne lance des campagnes d’injection plus ou moins forcée de populations entières pour « combattre » une pandémie imaginaire.

Sans compter que la stérilisation chimique est de toute façon un luxe, dans ces sociétés occidentales que le féminisme allait de toute façon amener à la stérilité la plus complète à l’horizon 2050. Schwab a réveillé un patient qui ne demandait qu’à mourir dans son sommeil.

Je veux d’ailleurs pour preuve de ce réveil le rejet massif qui frappe actuellement les partis verts – rejet dont la tardive démagogie néo-conservatrice, pseudo-climatosceptique et bagnolesque du mari de Brigitte, en période pré-électorale, n’est qu’une conséquence parmi d’autres.