Officiellement, donc, le gouvernement proclame sa volonté de sauver la note financière de la France en réalisant 16 petits milliards d’économie. Nous avons vu hier que cette intention était purement illusoire, puisque la machine bureaucratique est bien décidée à ne réaliser aucun effort pour alléger les souffrances des Français. Pire même, on découvre que l’État va procéder à 26.000 créations d’emplois dans la fonction publique, alors même que le pays ploie déjà sous le nombre de fonctionnaires. Décidément, loin d’être le “néo-libéral” que la gauche (et une certaine droite identitaire) décrit, Macron est vraiment l’ami de l’étatisme.
La tableau des plafonds d’emploi détermine le nombre maximum de fonctionnaires autorisés dans le service public. La loi de finances le précise chaque année. L’examen du projet de budget 2024 montre que le gouvernement entend continuer le long processus d’inflation dans les effectifs, à peu près ininterrompu depuis une trentaine d’années.
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Faut encore trouver du monde pour occuper ces postes !!!
Il faudrait économiser quelques mignons de “très haut niveau” qui doivent valoir chacun pas mal de fonctionnaires moyens, on économiserait aussi sur les dégâts qu’ils commettent
Les républicains se moquaient des mignons du roi Henri III mais que dire du gouvernement de Macron qui a lui aussi un critère de sélection semblable !
La fonction publique pléthorique est le cancer mortel de la France. Mais il ne faut pas mélanger 1/les fonctions régaliennes des fonctionnaires utiles : armées, diplomatie, police, justice 2/ et professions utiles qui pourraient ne pas relever de la fonction publique : instruction publique, santé, recherche. Enfin il faut dégraisser ou supprimer la fonction publique inutile : les collectivités territoriales, la culture ( hormis les grands musées nationaux) le Conseil Économique et Social ( pudiquement il n’édite plus son activité)
Tout n’est pas “utile” dans l’Educ Nat ou la Santé. Voir bureaucraties surnuméraires qui sévissent dans ces administrations…
On n’est pas sortis de l’auberge 🙁
Avoir un certain privilège (dont il ne faut pas abuser), de faire partie de ceux qui ne vendent pas un petit mensonge, pour gagner une fortune, finalement dérisoire?
La bonne fortune, comme la vérité, est ailleurs. Gare au bilan comparatif d’états de services.
Merci au CDS.