Dans la presse européenne, l’on a l’habitude d’opposer les mondialistes aux souverainistes, aux patriotes, aux nationalistes, mais rarement aux « atlanticistes ». Le mot « mondialiste » ne pose a priori pas de problème de définition et il est possible de voir son utilisation dès les années 60, avec, par exemple, un article du Monde d’août 1967, titré : « Le mouvement mondialiste entend lutter contre les démons du nationalisme ». La cible en matière d’antagonisme est donc bien ajustée. Il n’en est pas de même avec le terme « atlanticiste », à ne pas confondre avec « atlantiste ». L’atlantisme est le courant politique, conceptualisé au début de la guerre froide, qui prône une alliance militaire centrée sur les États adjacents à l’océan Atlantique Nord et par extension, entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Nous en avons une parfaite illustration avec le conflit Ukro-Otan et la Russie. Mais quid des « atlanticistes » ? Il s’agit en fait d’un courant identitaire, porté par certains historiens franco-américains, et qui aborde l’espace Atlantique – réunissant les États-Unis (ou plutôt les Amériques), la Grande-Bretagne, l’Europe, voire l’Afrique en raison de l’esclavage – sous un angle civilisationnel. Ainsi, l’histoire atlantique entend dégager des caractéristiques qui privilégient l’appréhension analytique d’un espace unitaire et intégré d’où peuvent être observées et décryptées les relations entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. C’est donc dans ce champ qu’il faut décrypter les idées de cet article : une opposition entre les mondialistes et ceux qui défendent une conception civilisationnelle propre à l’espace atlantique, vu comme socle de l’Occident.
Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Une bataille profondément symbolique a commencé entre Elon Musk et George Soros. Le milliardaire américain, propriétaire de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a accusé le chef de l’« Open Society Foundation[1] » le financier et spéculateur international George Soros, ni plus ni moins, de vouloir détruire la civilisation de l’Occident. « L’organisation Soros ne semble vouloir rien de moins que la destruction de la civilisation occidentale », a commenté Musk sur sa plateforme X (anciennement Twitter*) dans un message dans lequel le spéculateur était accusé d’alimenter la crise migratoire sur l’île italienne de Lampedusa.
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C’est au nom de ces « valeurs » que mondialo-libéralisme mène la guerre contre la Russie qui après un détour de 70 ans par le totalitarisme marxiste s’obstine à redevenir la Russie orthodoxe et certes autocratique .
« Nous ne voulons pas la guerre…mais le monde » d’après Lénine ( je crois ) mais n’est-ce pas aussi la vraie doctrine de la Chine actuelle !?
En silence, souriante mais disposant d’une puissance militaire, économique et « relationnelle avec plus de 200 pays » tout à fait extaoordinaire !