Récemment dépouillés sous prétexte grippal de leurs libertés de déplacement et de réunion, les sans-dents s’imaginaient peut-être qu’ils conserveraient au moins – à défaut d’avoir le droit d’y inviter qui ils veulent – l’inviolabilité de ce domicile privé devenu cellule d’arrêt domiciliaire. C’était compter sans les punaises de lit, nouvelle grande cause nationale, qui justifie désormais la convocation, par le Young Global Leader davosien Véran, de réunions interministérielles.
Après avoir, en 2020, subitement désappris à distinguer la grippe de la peste noire, puis subi, à l’été 2023, un étrange phénomène de réchauffement chromatique des bulletins météo, la presse oligarchique, à l’automne 2023, s’est soudain pris de passion pour un des grands fléaux de l’histoire humaine : « la problématique des punaises de lit », comme l’écrit, sans cligner des yeux, Elle. Leurs ravages défrayent la chronique, tandis que Radio France consacre une émission entière à leur « sexualité délirante » (sic) !
C’est vrai que le show précédent aurait aussi été plus intéressant si on avait pu regarder les petits SARS-COV2 copuler – par exemple sur ces enregistrements mis à la disposition de l’OMS par le Parti Communiste Chinois, et qui restent, au jour d’aujourd’hui, le seul élément d’identification dont on dispose sur l’origine de cette pandémie statistiquement invisible.
Vladimir Véran viendra buter les punaises jusqu’au fond de vos lits
On ne peut d’ailleurs pas accuser ce changement de disque de déviation thématique : le docteur Véran s’empresse de nous rappeler que « Du fait du réchauffement climatique, c’est un phénomène qui prend de l’ampleur dans tous les pays concernés, des pays à fort impact touristique. »
En attendant la mise au point d’un vaccin contre les punaises de lit, il va donc falloir lutter contre elles pour sauver les JO – déjà menacés par une recrudescence de Rhume19 et par l’incapacité typiquement homophobe des Parisiens à développer un modus vivendi harmonieux avec le surmulot.
Or on ne lutte pas sans consentir à quelques sacrifices. Elle nous met progressivement au parfum : « Service public de désinfection, recensement des cas (…) Pour Bruno Studer, député Renaissance, il n’existe qu’une solution, la détection canine (…). ‘Il faut non seulement traiter l’appartement, enlever les tapisseries (…) mais il faut également parfois jeter tout le mobilier.’ »
Bref : il faut grand-réinitialiser l’intérieur des tanières de pouilleux, jadis connues sous le nom archaïque de domicile privé.
Y a-t-il des lecteurs du CdS confrontés à ce problème qui ressemble à une n-ième diversion?
Je fus il y a trois ans mais n’en ai pas fait une affaire d’Etat !
Les amuseurs publics sont de retour.
Désormais les punaises de lit seront tendance…
Pour traiter les poux des enfants de ses amis le Professeur Didier Raoult avait donné un traitement d’ivermectine, sans aucuns risque et efficace en une seule prise selon le poids, pourquoi ne pas essayer contre les punaises de lits…
Ah non mince j’oubliais, les produits utiles qui ne coûtent rien à la population empêchent des produits coûteux inutiles d’être vendus…