L’info de la semaine : Le géant nippon des NTIC exhorte son pays à prendre le virage de l’IA. Le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, vient de lancer un appel passionné pour que le Japon adopte beaucoup plus massivement l’intelligence artificielle (IA) et fasse même en la matière preuve de beaucoup plus de proactivité : il a ainsi mis en garde sa patrie contre le risque de devenir un « poisson rouge » dans un monde peuplé d’orques technologiques, thématique dont nous traitons régulièrement dans Finance & Tic. M Son a notamment souligné que l’avenir du pays dépendait de sa décision de s’emparer de l’IA ou de rester – définitivement – en retrait de ses avancées. Pour justifier sa métaphore halieutique, il a averti que, d’ici 20 ans, l’écart entre l’IA et l’intelligence humaine serait immense, similaire à la différence entre un être humain et un poisson rouge, même si cela dépend tout de même de quel être humain on parle : s’il s’appelle Bruno ou Christine, le doute reste permis…
Du haut d’une légitimité rendue très discutable par de nombreux échecs en matière d’investissements et l’excessif niveau d’endettement du groupe, le PDG de SoftBank en a profité pour reprocher aux entreprises japonaises de ne pas assez intégrer l’IA dans leurs process. La déclaration survient après l’introduction en bourse de sa filiale Arm, véritable bouée de sauvetage spécialisée dans les microprocesseurs, censée investir massivement dans l’IA, en partenariat avec OpenAI (qui a conçu ChatGPT), le but étant d’offrir des solutions d’IA générative aux entreprises japonaises.
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Le sigle I.A. utilisé par des politiques dont la motivation de base est toujours plus de pouvoir est un prétexte pour acquérir encore plus de pouvoir. L’I.A. en substance n’est que l’automatisation de certaines tâches aujourd’hui par des robots informatisés mais depuis toujours par toute sorte de dispositifs automatiques. Cela peut rendre bien des services mais peut aussi devenir délétère. Tout dépend entre les mains de qui l’outil se trouve, comme pour bien d’autres choses.
Il faut savoir que la Nouvelle-Zélande, zélée disciple du WEF, a déjà adopté une chartre de soumission à l’I.A. préconisée par le grand prêtre du NOM.